Dernière mise à jour à 09h00 le 23/05
L'opposition malienne et plusieurs associations de la société civile ont marché samedi à Bamako pour dénoncer la gouvernance du pays et la gestion du dossier du nord.
Les manifestants, qui ont été évalués à quelques 45.000 personnes par Nouhoum Togo, coordinateur de la marche, ont dénoncé dans une déclaration "la mauvaise gouvernance dans le pays à travers la vie chère, la corruption généralisée, l'implication de la famille du président de la République dans la gestion du pays, les coupures d'électricité, la pénurie d'eau, le détournement de fonds destinés aux forces armées".
Ils ont aussi dénoncé "la mauvaise gestion du dossier du nord" où sévit une rébellion, et qui est en proie à l'insécurité.
Evoquant la situation au nord, le chef de l'opposition malienne, Soumaïla Cissé, a souligné que les centres de santé sont détruits, que les réfugiés sont toujours en Mauritanie, au Niger, au Burkina Faso, et que les enfants ne vont plus à l'école surtout à Kidal.
Cette marche initialement prévue pour le 15 avril dernier, avait été reportée à cause de l'état de santé du président malien. Les partis politiques de l'opposition qui ont marché sont au nombre de dix.