Dernière mise à jour à 09h51 le 19/08
Le gouvernement sud-africain est déterminé à rechercher une résolution rapide des procédures judiciaires légitimes intentées en conséquence de la tragédie de Marikana, a déclaré jeudi le président Jacob Zuma.
Une équipe juridique a été immédiatement mobilisée pour aider et accélérer le traitement des réclamations judiciaires fondées en conséquence de cette tragédie, dans laquelle 34 mineurs ont été tués par la police en 2012, a déclaré M. Zuma.
À son initiative, une série de tables rondes ont été organisées avec des avocats représentant les plaignants, et des propositions ont été avancées au nom du gouvernement pour parvenir à une résolution rapide de ces réclamations, a-t-il dit.
À la date de mars 2016, le gouvernement avait reconnu à 100% la validité des réclamations légitimes. Des instructions ont été données pour le règlement des réclamations, y compris pour arrestation et détention injustifiées, mais l'État exclura de cette décision les affaires faisant l'objet d'une investigation pénale et de poursuites possibles, a déclaré M. Zuma dans un communiqué.
Les avocats des plaignants ont été appelés à fournir toutes les informations requises pour le processus de règlement, a-t-il dit.
La police a abattu 34 mineurs lors de troubles dans la mine de Marikana, dans la province du Nord-Ouest, le 16 août 2012. Il s'agit de la plus grande tragédie du secteur minier dans ce pays depuis la fin de l'apartheid.
La résolution des plaintes des familles des victimes est attendue depuis quatre ans qu'a eu lieu cette tragédie.
"Le gouvernement est actuellement en train de les quantifier et proposera en temps voulu des indemnités pour le règlement complet de l'affaire", a promis M. Zuma.
Le gouvernement a déjà nommé un actuaire pour calculer le montant pour chaque réclamation, et se prépare ainsi à proposer une indemnisation une fois que toutes les réclamations auront été finalisées, selon M. Zuma.
Les montants envisagés pour le règlement des plaintes pour détention et arrestation illégale sont complets, et l'équipe juridique du gouvernement est actuellement en consultation avec le responsable des avocats en vue de proposer un règlement des réclamations dans les mois à venir, a-t-il dit.
Concernant les plaintes pour coups et blessures, le gouvernement a proposé que les deux parties désigne une équipe d'experts médicaux pour aider à quantifier ces réclamations afin de réduire les coûts et d'accélérer le processus de calcul et de règlement, a déclaré M. Zuma.
Le calcul des indemnités pour dommages corporels ne pourra débuter que lorsque les avocats de l'État et des plaignants auront convenu de l'équipe d'experts désignée pour quantifier ces plaintes, a-t-il ajouté.