Dernière mise à jour à 16h13 le 01/09
L'Algérie souhaite classer le raï au patrimoine mondial de l'humanité. Le centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH) a déjà déposé trois nouveaux dossiers à la liste représentative du patrimoine mondial de l'humanité, a annoncé lundi 31 août à Alger son directeur Slimane Hachi.
Lors d'un point de presse dédié à la présentation de la « Stratégie du ministère de la Culture en matière de sauvegarde du patrimoine », ce responsable a annoncé que l'Algérie désirait classer le « Raï, chant populaire algérien », « La distillation de roses et fleurs », et le métier de « Mesureur d'eau » (qui gère approvisionnement en eau dans le sud de l'Algérie), au patrimoine mondial de l'humanité.
Les trois dossiers ont été finalisés par le Cnrpah et déposés en mars dernier au niveau de l'institution onusienne, a expliqué Slimane Hachi.
Slimane Hachi a annoncé par ailleurs que le Cnrpah préparait également un dossier maghrébin pour le classement du « Couscous », ainsi que des dossiers sur les chants « Sraoui » et « Achouiq », et sur les bijoux traditionnels de Beni Yenni.
L'Algérie compte actuellement six éléments classés à la liste représentative du patrimoine de l'humanité, soit : Ahellil du Gourara (2008), le costume nuptiale féminin de Tlemcen (2011), le pèlerinage du Rakb de Sidi Cheikh (2013), l'Imzad ( 2013), la fête de la Sbeiba à Djanet (2014) et le Sbouâ de Timimoun (2015) .
(Source : Le Huffington Post)