Dernière mise à jour à 09h24 le 21/11
Plus de 1.000 personnes ayant décidé de faire reddition des effectifs de Boko Haram sont internées par les autorités dans trois sites dans la région tchadienne du Lac, selon un communiqué publié ce week-end par le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) au Tchad.
Au 15 novembre, ce sont 1.035 personnes, dont 70% sont des femmes et des enfants, selon les données rendues disponibles par la mission conjointe du gouvernement et du système des Nations unies actuellement en cours et les autorités décentralisées, précise le document de l'OCHA Tchad dont Xinhua a obtenu copie.
Parmi elles, l'on dénombre 486 enfants accompagnés, adolescents, non-accompagnés ou séparés de moins de 18 ans.
Ces personnes se seraient présentées depuis fin juillet 2016 aux autorités militaires dans les zones frontalières et transférées par les autorités à Baga-Sola. Elles sont actuellement réparties sur trois sites, y compris le lycée de Baga-Sola, surveillés par la Force multinationale mixte. Les autorités tchadiennes ont accordé l'accès humanitaire à ces personnes vulnérables et leurs besoins spécifiques.
"La situation est dynamique et les arrivées continuent. La tendance montre une augmentation progressive et significative du nombre : ce sont à présent des vagues de centaines de personnes qui se rendent", conclut le rapport.