Dernière mise à jour à 08h53 le 14/03
Le ministère burundais de la Défense Nationale et des Anciens Combattants (MIDNAC), a déclaré lundi soir "qu'aucun groupe armé n'a été remarqué traversant la frontière entre le Burundi et le Rwanda", lorsqu'une attaque armée a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche au Rwanda.
Dimanche, dans un communiqué, le porte-parole de la Force de Défense du Rwanda (RDF), le lieutenant-colonel René Ngendahimana, a déclaré que "dans la nuit de samedi à dimanche vers 01H00 locales du matin, le district rwandais de Rusizi a été attaqué par un groupe non armé qui a tué deux civils et blessé un autre".
Le lieutenant-colonel Ngendahimana a indiqué que le groupe armé s'est replié vers le Burundi et que l'attaque a eu lieu près de la frontière avec le Burundi. Il a ajouté qu'une enquête a été ouverte pour déterminer les identités des auteurs de l'attaque.
En revanche, au nom du ministère burundais de la Défense, le colonel Baratuza a réfuté ces informations faisant état que les éléments dudit groupé armé auraient trouvé refuge au Burundi.
"Le Burundi n'acceptera jamais que des criminels ou les déstabilisateurs des pays voisins, trouvent refuge sur le territoire du Burundi", a-t-il martelé.
Depuis les lendemains de l'éclatement de la crise électorale burundaise d'avril 2015, les relations entre le Burundi et le Rwanda "se sont détériorées", le gouvernement burundais accusant le gouvernement rwandais d'abriter "des éléments qui veulent déstabiliser la sécurité sur son territoire", ce que Kigali a toujours rejeté.