Dernière mise à jour à 11h24 le 04/08
Le gouvernement burkinabè a adopté mercredi en Conseil des ministres un Plan d'action national de lutte contre l'apatridie 2017-2024 qui fait référence "au cas d'un individu qu'aucun Etat ne considère comme son ressortissant", souligne un communiqué gouvernemental.
Le phénomène de l'apatridie touche plus de 750.000 personnes en Afrique de l'Ouest et plus de 10 millions dans le monde, selon les chiffres du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR).
Selon le communiqué du gouvernement, au plan identitaire, l'enjeu pour le Burkina Faso est de promouvoir l'intégration des personnes qui courent le risque d'apatridie et de permettre à toute personne, qui le désire, de matérialiser son attachement à la nation burkinabè, soit par l'enregistrement à l'état civil pour ceux qui sont nés au Burkina Faso, soit par la naturalisation en ce qui concerne les migrants.
L'adoption de ce rapport permet de doter le Burkina Faso d'un Plan d'action national de lutte contre l'apatridie.
Le gouvernement burkinabè a déjà ratifié, depuis 2012, la Convention de 1954 relative au statut des apatrides.