Dernière mise à jour à 09h08 le 06/09
L'agriculture sera à l'origine de la "révolution tranquille" en Afrique, en mettant l'accent sur les PME et les petits agriculteurs qui créent des emplois à forte productivité et une croissance économique durable, estime un rapport publié mardi à Abidjan à l'occasion de l'édition 2017 du forum pour une révolution verte en Afrique (AGRF).
Selon le rapport, le pouvoir des entrepreneurs et du libre-marché va porter la croissance économique de l'Afrique à partir de la production alimentaire, dans un marché estimé à plus de 1000 milliards de dollars d'ici l'an 2030.
"L'Afrique a les ressources naturelles potentielles, les compétences, les capacités humaines et la terre susceptibles d'inverser la balance des paiements et de passer du statut d'importateur à celui d'exportateur en consommant des aliments produits en Afrique", a déclaré Agnès Kalibata, présidente de l'Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA) à l'occasion du lancement du rapport.
Dr Kalibata a salué ce rapport qui montre que "l'agriculture impliquant une transformation inclusive, qui va au-delà de la ferme pour intégrer l'agro-business sera le chemin le plus sûr et le plus rapide pour l'Afrique si elle veut arriver à ce nouveau niveau de prospérité".
Pour réussir, la révolution agricole africaine doit adopter une "approche inclusive" qui associe les petites exploitations à des entreprises agroalimentaires pour créer des chaînes d'approvisionnement alimentaires et des possibilités d'emploi pour des millions de personnes.
Le rapport souligne l'opportunité qui s'offre à l'Afrique de nourrir le continent avec des aliments produits en Afrique, répondant à la demande croissante des populations urbaines dont le nombre est en augmentation sur le continent.
Les importations alimentaires de l'Afrique s'élèvent à 35 milliards de dollars par an et devraient atteindre 110 milliards de dollars d'ici 2025.
Le rapport insiste sur le soutien des gouvernements pour stimuler et guider la transition en créant un environnement commercial favorable et en investissant 10% du PIB dans l'agriculture, comme recommandé par l'Union africaine (UA) depuis 2003.
Le rapport exhorte également les gouvernements à favoriser un secteur de production alimentaire compétitif à l'échelle mondiale par des mesures telles que l'augmentation des investissements dans les infrastructures, dans les cités et les villes secondaires, l'amélioration de la fiabilité de l'approvisionnement en énergie et en eau, la construction de plus grands espaces et la promotion d'un commerce régional ouvert.
Les auteurs demandent aussi aux gouvernements de stimuler de nouveaux partenariats public-privé pour des financements et des systèmes d'assurance plus innovants, pouvant entraîner une résilience accrue des agriculteurs et de leurs ménages.
"Ce partenariat public-privé sera essentiel pour assurer la trinité emploi à haute productivité, croissance économique durable et production alimentaire en Afrique, pour l'Afrique et le reste du monde", conclut le rapport.
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