Dernière mise à jour à 10h32 le 21/10
La justice militaire du Burkina Faso a refusé jeudi d'accorder une liberté provisoire au général Gilbert Diendéré, présumé cerveau du coup d'Etat manqué de septembre 2015, alors que son mandat de dépôt est arrivé à expiration depuis le 6 octobre, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.
Selon les avocats de M. Diendéré, le procureur a motivé son refus, en expliquant que la libération de leur client risquait de porter atteinte à l'ordre public.
L'ancien ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré, le général de gendarmerie Djibril Bassolé qui était aussi incarcéré dans le cadre des enquêtes de ce putsch, a bénéficié d'une liberté provisoire, suscitant des mouvements de certains acteurs de la société civile et des partis politiques.
Les conseils de M. Diendéré, bras droit du président Blaise Compaoré, ont décidé de faire appel de la décision du procureur.