Dernière mise à jour à 08h31 le 27/02
Une délégation du Fonds monétaire international (FMI) a mis un terme dimanche à sa mission d'évaluation et de performances économiques du Gabon entamée depuis le 19 février dernier.
Son objectif était de s'assurer que le gouvernement gabonais avait rempli sa part de contrat. Elle se résume à deux préoccupations, à savoir la maîtrise des dépenses publiques et les augmentations des recettes propres.
Sur la base de son constat, le FMI décidera de l'octroi ou non d'une deuxième tranche de son appui budgétaire.
Le 21 décembre dernier, il avait déjà décaissé 101 millions de dollars (60 milliards de francs CFA). L'attendue par les pouvoirs publics devrait être de même ampleur, voire un peu plus. Le plus important pour l'Etat gabonais est qu'un satisfecit du FMI, à l'issue de cette mission, lui ouvre également la voie d'autres appuis budgétaires de la part des autres bailleurs de fonds.
Pour s'assurer que le gouvernement est bien engagé sur la voie de la réduction des dépenses publiques, le FMI s'est entretenu avec les ministres du Budget, Jean-Fidèle Otandault, du Pétrole Pascal Houangni Ambourouet et de l'Economie, Régis Immongault. La délégation a également fait le tour de plusieurs régies financières de l'Etat (impôts, douanes et Trésor).