Dernière mise à jour à 08h52 le 29/05
Plébiscité en août 2013 président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta est officiellement candidat à sa succession à l'élection présidentielle prévue le 29 juillet 2018, annonce lundi la cellule de communication de la présidence malienne.
Cette candidature, également annoncée par lui-même à la télévision, était attendue après les dernières sorties médiatiques du président Keïta et la multiplication des déclarations de soutien à sa candidature émanant de mouvements, associations et partis politiques.
Même si le bilan de son premier mandat est jugé très en deçà des attentes des Maliens par l'opposition et une partie de l'opinion nationale, Ibrahim Boubacar Keïta bénéficie de soutiens politiques de taille.
Ainsi, le week-end dernier (samedi 26 mai 2018), les 68 partis politiques ont adhéré à l'alliance électorale "Ensemble pour le Mali" pour soutenir sa candidature. L'objectif principal de cette nouvelle force politique est d'œuvrer à la réélection d'Ibrahim Boubacar Keïta pour un second mandat. "Et si possible dès le premier tour", a renchéri un député du Rassemblement pour le Mali (RPM, parti présidentiel).
Néanmoins, le soutien à sa candidature divise le Parti pour le développement économique et de la solidarité (PDES) et l'Alliance pour la démocratie au Mali (ADEMA-PASJ) qui sont les chapelles politiques de ses prédécesseurs Alpha Oumar Konaré et Dioncounda Traoré (ADEMA) et Amadou Toumani Touré (PDES).
Au premier tour de la présidentielle, il doit affronter une vingtaine d'adversaires, dont certains de ces anciens ministres et Soumaïla Cissé qui l'a affronté au second tour en 2013. Ce dernier, qui est le président de l'URD et chef de file de l'opposition, est donné par les observateurs politiques comme l'un des favoris de cette présidentielle avec Modibo Sidibé (FARE) et Aliou Boubacar Diallo (ADP-Maliba).