Dernière mise à jour à 16h06 le 28/05
Le 25 mai, le Genova Biological Group a annoncé à Beijing la mise sur le marché mondial du Novaferon, un médicament biologique original qu'il a développé. Ce produit est un médicament biologique innovant destiné au traitement de l'hépatite B et appartient à ce qu'on appelle les nouvelles entités chimiques (NCE, New Chemical Entity).
Selon Liu Longbin, PDG et président de Genova Biotech, c'est après 18 ans de recherche et de développement et de longs tests en laboratoire, suivis d'une période d'expériences précliniques et cliniques, puis d'un examen par l'Administration nationale des aliments et médicaments que le « Novaferon » a finalement reçu une autorisation de commercialisation. Il a par ailleurs obtenu des brevets d'invention dans des dizaines de pays, notamment les Etats-Unis l'Union européenne, la Chine et le Japon, et bénéficie d'une protection mondiale de la propriété intellectuelle.
Lors de la conférence de presse, Yang Xizhong vice-président exécutif et secrétaire général de la Fondation chinoise pour la prévention et le contrôle de l'hépatite, a déclaré que ces 20 dernières années, le gouvernement chinois n'a cessé de renforcer et d'élargir la vaccination planifiée contre l'hépatite B, ce qui a permis de faire diminuer considérablement le nombre de porteurs du virus de cette maladie. Cependant, bien que le nombre total soit contrôlé, le chiffre de personnes atteintes reste très important. Le lancement du « Novaferon » apporte de nouvelles options de traitement aux patients atteints d'hépatite B, ce qui montre également que la Chine a obtenu de nouvelles percées dans la création de nouvelles biotechnologies protéiques.
Selon Wang Guijiang, directeur du Département des maladies infectieuses et hépatiques du Premier hôpital de la Peking University, le lancement du nouveau médicament « Novaferon » fournit une bonne « arme » en matière de médicaments d'immunothérapie pour le clinicien, et a dit l'attendre avec impatience, dans l'espoir d'en faire bénéficier à un plus grand nombre de patients dans le cadre clinique. « Le traitement de l'hépatite B ne peut pas faire cavalier seul, cela doit être une combinaison d'opérations de groupe et d'opérations conjointes, et c'est seulement comme ça qu'il sera possible de vaincre le virus de l'hépatite B », a-t-il souligné. Par ailleurs, Wang Guijiang estime que les experts de l'industrie devraient explorer la guérison clinique de l'hépatite B, par le biais d'une combinaison d'hormones nucléosidiques et d'immunomodulateurs, d'une irrigation continue, en alternant diverses combinaisons de traitements, afin que davantage de patients puissent parvenir à la guérison clinique, et atteindre l'objectif ultime de la disparition des antigènes de surface.