Dernière mise à jour à 10h58 le 22/09
Le chef de l'Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz s'est exprimé jeudi soir sur la question du troisième mandat à la tête de l'Etat.
Aucune disposition de la Constitution n'est figée (sur le mandat du président) et les articles qui "verrouillent" ce texte peuvent être enlevés, a-t-il déclaré à plusieurs à reprises au cours d'une conférence de presse, suite aux dernières élections, largement remportées par le parti au pouvoir.
Le chef de l'Etat mauritanien avait auparavant dit clairement qu'il ne se présente pas pour un troisième mandat et qu'il ne touchera pas à la constitution qui limite le nombre de mandat présidentiels à deux. Son second et dernier mandat, selon la Constitution, expirera en 2019, alors qu'une élection présidentielle est prévue en avril de la même année.
"Sur cette question de troisième mandat devenue récurrente, car Je ne changerai pas la constitution, mais je ne laisserai pas le champ libre devant ceux qui ont toujours dilapidé les biens de mon pays", a-t-il souligné.
"Si la majorité voudra apporter des changements à la constitution, cela va se faire par la voie du parlement, où elle dispose d'une majorité absolue", a-t-il conclu.