Dernière mise à jour à 10h02 le 06/11
La construction de la Route transsaharienne, construite sur un total de 9 000 km, avance bien, a déclaré lundi le ministre tchadien des Infrastructures, des Transports et du Désenclavement, Abderamane Mouctar Mahamat.
"La Transsaharienne doit être un facteur déterminant pour le développement économique et pour l'amélioration des conditions de vie des populations et dans le renforcement de leurs rapports culturels", a ajouté Abderamane Mouctar Mahamat qui s'exprimait lors de l'ouverture de la 69ème session du Comité de liaison de la Route transsaharienne qui se tient dans la capitale tchadienne.
Cette route devant relier l'Algérie, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Tchad et la Tunisie, est conçue pour la stabilité et la croissance inclusive au Maghreb et au Sahel.
"En Algérie, il est construit 1 600 km, il reste quelques 200 km en allant vers le Mali", a précisé Ayadi Mohamed, secrétaire général du Comité de liaison.
Au Mali, pays qui a la difficulté la plus grande, il reste la section entre Gao et la frontière algérienne sur 700 km.
Au Niger, le projet transsaharien s'étale sur 1 600 km. Dans l'ensemble, il est revêtu et il reste une section en cours de l'ordre de 50 km dans la zone de Diffa en allant vers le Tchad.
En Tunisie, il se trouve que la Route transsaharienne est sur un axe très important et de l'ordre de 1 000 km, mais seuls 50 km ont été construits.
Le Nigéria, c'est 1 130 km. La route est faite, la moitié est en dédoublement et les travaux continuent de manière très positive et très concrète.
Au Tchad, de N'Djaména, la capitale, jusqu'à Bol, dans la région du Lac Tchad, il y a six chantiers en cours.
"Partout, les travaux sont engagés à un degré ou à un autre. Et cela nous donne envie de nous continuer et de nous battre", a conclu Ayadi Mohamed.