Dernière mise à jour à 09h42 le 21/11
Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a demandé des soutiens pour le maintien de la paix en Afrique, faisant valoir que les conflits en Afrique menacent la sécurité mondiale.
"En cette ère interconnectée, les défis de sécurité sur un continent représentent un risque pour le monde entier. Les facteurs qui alimentent les conflits en Afrique, comme la pauvreté, le chômage des jeunes, les changements climatiques, la lutte pour les ressources, ou encore la criminalité transnationale, menacent la sécurité mondiale", a-t-il déclaré devant le Conseil de sécurité.
"Améliorer l'impact et l'efficacité du maintien de la paix en Afrique est une responsabilité collective", a-t-il dit.
Le monde doit comprendre que la capacité de maintien de la paix de l'ONU a des limites, a-t-il dit. "Nous sommes confrontés à toujours plus de situations dans lesquelles nous avons besoin de renforts de paix et d'opérations de lutte anti-terrorisme qui ne peuvent être menées que par nos partenaires, en l'occurrence l'Union africaine et les différentes organisations sub-régionales".
Par conséquent, il est essentiel que les opérations de paix africaines organisées sous l'égide du Conseil de sécurité disposent de mandats solides et de financements prévisibles, durables et flexibles, y compris par le biais de contributions évaluées par l'ONU lorsque c'est approprié", a-t-il dit.
Spécifiquement, le secrétaire général a appelé à un soutien pour la force du Groupe des cinq pays du Sahel qui lutte contre le terrorisme et le crime organisé.
Les forces militaires conjointes du Mali, du Niger, du Burkina Faso, du Tchad et de Mauritanie sont parvenues à établir une capacité opérationnelle initiale. Toutefois, le manque de financements limite la capacité de cette force à répondre aux défis de sécurité graves dans la région, a-t-il dit.
Jusqu'à présent, près de la moitié des crédits promis n'ont pas été alloués, encore moins versés, a-t-il observé.