Dernière mise à jour à 15h50 le 20/11
À l'époque où l'écriture au stylo était rare, un homme utilisait un stylo et de l'encre pour enregistrer les vieilles rues du passé, mais aussi pour monter des expositions de peinture. Cet homme, c'est Wang Xiangjun, un peintre au stylo.
Dès le premier regard, la série de peintures à la plume à l'ancienne de Wang Xiangjun a principalement suscité chez ceux qui l'ont vue des réflexions admiratives comme que « C'est vraiment très ressemblant » et « C'est comme la maison dans laquelle j'ai vécu ». Les regardant pendant un moment, quelqu'un a même eu les larmes aux yeux. « Ce n'est pas un tableau. C'est la trajectoire de ma vie », a dit cette personne.
En 2004, on entendit dire qu'une partie de la vieille ville, appelée « Suocheng » allait être transformée. Wang Xiangjun a alors ressenti un chagrin sans précédent. À minuit, ses rêves sont revenus, et là, des scènes de vie avec sa famille et des voisins dans les hutong quand il était jeune défilèrent devant ses yeux.
Avec plus de 600 ans d'histoire, « Suocheng » était le lieu de naissance originel de la ville de Yantai, dans la province du Shandong (est de la Chine). Ce quartier conservait alors encore un grand nombre de bâtiments résidentiels traditionnels des dynasties Ming et Qing et de la République de Chine. Wang Xiangjun se rendit dans la vieille ville et commença à essayer de peindre des vieilles maisons et des vieux murs au stylo...
Au cours de ses huit premières années de peinture, il s'est principalement appuyé sur l'aide mensuelle de cinq ou six cents yuans de ses parents. Il voyait à peine ses amis et ne sortait pas. Il peignait en moyenne 16 heures par jour. Certaines personnes disent que les peintures de Wang Xiangjun semblent avoir la capacité de « voir à travers les murs ». Sur ses peintures, on ne voit en effet qu'un mur, mais en fait, on peut y sentir la vie. C'est comme si la vie des enfants et des parents vivant là derrière ce mur pouvait être vue.
Aujourd'hui, les anciens bâtiments que Wang Xiangjun a peints ont été démolis et transformés en un quartier commerçant très animé. Des habitants de la vieille ville ont également déménagé, laissant derrière eux des vieilles maisons à réparer.
En 2015, Wang Xiangjun a transformé ses peintures en cartes postales. Il a commencé à peindre les paysages et les endroits emblématiques de Yantai et, tout en peignant, tout en créant des produits culturels, il espère que davantage de gens comprendront la ville.
« Cette ville a non seulement une histoire, mais aussi un présent et un futur », a-t-il déclaré.
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