Dernière mise à jour à 09h33 le 29/03
L'Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) du Maroc a affirmé que les importations du thé doivent être soumises à une évaluation des risques sur présentation d'un dossier technique comprenant notamment les résultats des "essais résidus" effectués et les données toxicologiques permettant de fixer la Limite maximale des résidus (LMR) applicable.
"Pour le cas du thé, et compte tenu du fait qu'il s'agisse d'une denrée importée non produite au Maroc, les LMR applicables sont celles fixées par le Codex Alimentarius (un ensemble de normes de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture et de l'Organisation mondiale de la Santé). A défaut de fixation d'une LMR par le Codex Alimentarius, les produits doivent être soumis à une évaluation des risques par l'ONSSA, sur présentation d'un dossier technique comprenant notamment les résultats des 'essais résidus' effectués et les données toxicologiques permettant de fixer la LMR applicable", a rassuré l'ONSSA à Xinhua.
L'organisme public marocain a ajouté qu'à la suite des études et investigations menées par les services compétents de l'ONSSA, des LMR pour le thé importé ont été fixées. A ce sujet, l'ONSSA a informé les importateurs afin qu'ils prennent leurs dispositions dans le but de se conformer.
Au Maroc, les contrôles de thé, de toute origine, sont effectués par les services de l'ONSSA de manière "systématique" et "rigoureuse aux frontières", à l'instar de plusieurs autres produits alimentaires importés, a rappelé l'ONSSA.
Au cas où des non conformités par rapports aux normes en vigueur sont constatées, les thés importés sont refoulés. A ce titre, si les résidus d'un produit phytosanitaire non homologué pour l'usage sur la culture de thé sont détectés ou des résidus d'un produit phytosanitaire homologué sont présents dans les thés importés à un taux supérieur à la LMR fixée, les thés en question ne sont pas admis à l'importation, a encore expliqué l'ONSSA.
Concernant les réunions tenues avec les professionnels du secteur, l'ONSSA a affirmé qu'il travaille en collaboration avec les professionnels. En effet, plusieurs séances de travail ont été organisées dans le but d'améliorer la qualité de thé.
La dernière réunion tenue en début de ce mois a été l'occasion pour informer les professionnels des LMR applicables pour le thé importé, l'objectif étant de fournir un thé de qualité afin de protéger la santé du consommateur, a-t-on fait savoir.
Le Maroc est le plus gros importateur du thé vert chinois dans le monde avec un volume d'importation d'environ 60 000 tonnes par an.