Dernière mise à jour à 09h15 le 08/05
Un total de 165 ex-combattants, dont un tiers était membres de la mouvance séparatiste armée du Cameroun et le reste appartenait au groupe terroriste Boko Haram, ont déposé leurs armes en se rendant aux autorités camerounaises, a indiqué mardi à la presse Francis Fai Yengo, coordonnateur national du Comité national de Désarmement, Démobilisation et Réintégration des ex-combattants (CNDDR) du Cameroun.
D'après le bilan de M. Yengo, ces ex-combattants sont repartis dans la région de l'Extrême-Nord (109) où Boko Haram est actif depuis 2014, et les deux régions anglophones du Nord-Ouest (21) et du Sud-Ouest (35), secouées par les affrontements entre les séparatistes armés et les forces gouvernementales depuis octobre 2017.
"D'autres ex-combattants qui ne sont pas comptabilisés rejoignent directement leur famille sans passer par le comité", a-t-il ajouté.
Ces chiffres ont été dévoilés à l'issue de la première réunion d'évaluation des activités du CNDDR, tenue mardi et présidée par le Premier ministre camerounais Joseph Dion Ngute.
Créé fin 2018 par le président Paul Biya, le CNDDR a pour mission de gérer le retour à la vie civile des ex-combattants de Boko Haram et des groupes armés des régions anglophones désireux de répondre favorablement à l'offre de paix des autorités camerounaises.