Dernière mise à jour à 09h55 le 08/05
Toute perturbation des élections constitue une infraction pénale, a déclaré mardi la Commission électorale indépendante (IEC) d'Afrique du Sud alors que les électeurs s'apprêtent à accomplir leur devoir civique le 8 mai.
Les Services de la police sud-africaine (SAPS) restent en état d'alerte maximale dans les zones à haut risque afin d'éviter que les élections ne soient perturbées, a déclaré l'IEC dans son dernier communiqué relatif aux préparatifs des élections.
La commission a fait état d'un recul significatif des manifestations communautaires la semaine dernière, a dit la porte-parole de la commission, Kate Bapela.
Dans les cas où des manifestations se sont poursuivies, la police est intervenue très rapidement pour rétablir le calme, a dit Mme Bapela.
Au moins deux officiers de police seront déployés dans chacun des bureaux de vote, a-t-elle dit.
Les 22 924 bureaux de vote du pays sont tous prêts à ouvrir leurs portes mercredi, à 7 heures, pour accueillir les électeurs, a ajouté Mme Bapela.
Précédemment, le gouvernement a assuré que toutes les zones seront accessibles à l'ensemble des citoyens et qu'ils pourront exercer leur droit de vote, conformément à la constitution.
En vertu du plan gouvernemental, les Forces de défense d'Afrique du Sud (SANDF) travailleront avec tous les départements concernés pour faire en sorte que ces élections se déroulent dans un contexte sûr.
Lors des élections, une nouvelle Assemblée nationale et des législatures provinciales dans chaque province seront élues. Les élections, les sixièmes depuis la fin de l'apartheid en 1994, permettront également de déterminer qui deviendra le nouveau président.