Dernière mise à jour à 09h17 le 28/05
Le gouvernement malien a dénoncé ce mercredi, dans un communiqué, le fait que la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA, ex-rébellion du nord malien) s'arroge des "actes régaliens de l'État" en violation flagrante des termes de l'Accord pour la paix et la réconciliation nationale, issu du processus d'Alger.
"Ces actes antirépublicains vont d'une prétendue grâce accordée à des détenus, à la délivrance d'autorisations de déplacement sur des sites d'orpaillage en passant par le refus de recevoir les médecins en charge de la lutte contre la maladie à coronavirus et les nombreux obstacles érigés contre la présence de l'Armée nationale reconstituée", a précisé le communiqué.
Le gouvernement du Mali a pris à témoin le peuple, le Comité de suivi de l'Accord (CSA), les partenaires au développement et l'ensemble de la communauté internationale pour condamner "ces actes attentatoires à la souveraineté nationale".
Les autorités maliennes ont également invité les acteurs du processus de paix à "privilégier les mécanismes et procédures" prévus par l'Accord et à toujours "inscrire leurs actions dans un cadre démocratique qui respecte la forme républicaine de l'Etat du Mali et l'intégrité de notre territoire national".
Le gouvernement a réitéré "son engagement constant et sa volonté renouvelée à œuvrer avec tous les acteurs du processus pour la paix et la réconciliation afin de parvenir à une sortie de crise définitive au nord et au centre du pays", a conclu le communiqué.