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Les affaires de Hong Kong sont une question de souveraineté nationale dans laquelle les autres pays n'ont pas le droit d'intervenir

le Quotidien du Peuple en ligne | 27.05.2020 09h51

Pas de surprise, pas d'incident. Lorsque l'Assemblée populaire nationale a annoncé qu'elle inclurait à son agenda la création et l'amélioration du système juridique et du mécanisme d'application de la région administrative spéciale de Hong Kong pour maintenir la sécurité nationale, certains pays sont immédiatement montés au front, et se sont livrés à des commentaires, des accusations et même lancé des menaces imprudentes.

Le maintien de la sécurité nationale est l'exercice de la souveraineté d'un pays et le droit légitime de tous les pays. La législation sur la sécurité nationale appartient au pouvoir de la législation nationale. Voir certains pays parler eux-mêmes haut et fort de « sécurité nationale », tout en tentant d'entraver de manière déraisonnable les efforts de la Chine pour maintenir sa souveraineté et sa sécurité relève une fois de plus d'une politique « deux poids, deux mesures » et d'une logique de bandit !

Comme nous le savons tous, le maintien de la sécurité nationale est un consensus et une pratique de la communauté internationale. Les conventions internationales telles que le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels et d'autres pactes internationaux stipulent clairement que nul ne peut compromettre la sécurité nationale des pays concernés dans l'exercice de ses droits et libertés pertinents.

Au fil des ans, les États-Unis, le Royaume-Uni et d'autres pays occidentaux ont promulgué une grande variété de lois pour maintenir la sécurité nationale et construit un système de sécurité nationale extrêmement strict, couvrant la législation, l'application des lois, les poursuites, les procès et la réforme pénale. Aux États-Unis en particulier, la première loi globale sur la sécurité nationale au monde a été promulguée dès 1947 et le Conseil de sécurité nationale, connu comme le « comité le plus puissant du monde », a été créé en vertu de cette loi. Après la tragédie du 11 septembre, les États-Unis ont formulé le Patriot Act qui étend ses tentacules à peu près partout, et on pourrait citer d'autres exemples.

Les États-Unis ont construit leurs propres murs de bronze et d'acier pour maintenir la sécurité nationale, mais ils se livrent dans le même temps à des remarques irresponsables sur la pratique d'un pays souverain qui souhaite colmater les failles de la sécurité nationale sur son propre territoire, exposant pleinement aux yeux du monde leurs « doubles critères » en vertu desquels « seuls les représentants de l'État sont autorisés à mettre le feu tandis que les gens du peuple n'ont pas le droit d'allumer une lampe » et leur logique de bandits.

Afin de parvenir à la « maximisation de leurs intérêts », les États-Unis n'épargnent aucun effort pour provoquer des émeutes et susciter des « révolutions des couleurs » dans le monde, pour se blanchir eux-mêmes et discréditer dans le même temps sans la moindre limite de base. Cependant, leur confiance dans leur politique de puissance et de « juridiction du bras long » a donné cette fois donné un coup de pied dans une plaque d'acier sans doute trop dure pour eux.

Il n'y a pas longtemps, le secrétaire d'État américain Mike Pompeo s'est prononcé contre l'article 23 de la loi fondamentale et a publiquement « averti » le gouvernement chinois que toute tentative visant à mettre en œuvre une loi « stricte » sur la sécurité nationale à Hong Kong ne serait pas conforme à l'engagement de Beijing envers le principe « Un pays, deux systèmes » et affecterait les intérêts des États-Unis à Hong Kong. Les mots de Mike Pompeo ont non seulement révélé son ignorance de la loi fondamentale et du principe « Un pays, deux systèmes », mais ont également révélé la vérité de « l'atteinte des intérêts des États-Unis à Hong Kong »- si Hong Kong a érigé une barrière pour protéger la sécurité nationale, la véritable atteinte, c'est bien plutôt qu'ils ont tenté de séparer, subvertir, infiltrer et détruire la Chine avec des éléments anti-chinois leur servant de « pions » et Hong Kong comme « tête de pont », portant ainsi atteinte aux intérêts de la Chine en matière de souveraineté et de sécurité !

L'action de l'Assemblée populaire nationale est la contre-attaque la plus ferme à Mike Pompeo qui, dans le passé, a délibérément déformé, calomnié, incité à la révolte, menacé et exercé du chantage sur la Chine : aucun pays n'est autorisé à se livrer à des activités qui mettent en danger la sécurité nationale, telles que la scission du pays, sur le propre territoire de celui-ci, et la situation de « sans défense» de Hong Kong doit cesser. Hong Kong est une région administrative spéciale de la Chine. La question de la législation relative à la sécurité nationale de la Région administrative spéciale de Hong Kong concerne uniquement les affaires intérieures de la Chine et aucun pays étranger n'a le droit d'y intervenir.

Dès qu'il a appris la nouvelle, Mike Pompeo, pour qui c'est une sévère rebuffade, s'est naturellement montré inquiets et est même resté sans voix. Cependant, le peuple chinois ne croit pas aux fantômes ou aux esprits mauvais. Les États-Unis et l'Occident auront une « réponse dure », et ils auront beau parler de « Loi sur les droits de l'homme et la démocratie à Hong Kong », la détermination du gouvernement chinois à sauvegarder la souveraineté nationale, la sécurité et les intérêts du développement est inébranlable. La détermination de la Chine à mettre en œuvre la politique « Un pays, deux systèmes » est inflexible et sa détermination à s'opposer à ce que toute force extérieure interfère dans les affaires de Hong Kong l'est tout autant.

Quiconque a un état d'esprit sans préjugés peut voir que la mise en place d'un système juridique solide et d'un mécanisme d'application pour la sauvegarde de la sécurité nationale dans la région administrative spéciale de Hong Kong au niveau national vise à frapper un très petit nombre de personnes qui cherchent à diviser le pays, subvertissent le pouvoir de l'État, organisent des activités terroristes avec l'aide de forces étrangères et venues de l'étranger et interviennent dans les affaires de la Région administrative spéciale de Hong Kong, mais à protéger dans le même temps la grande majorité des citoyens de Hong Kong qui respectent les lois et règlements, à protéger les droits et intérêts légitimes des résidents de Hong Kong et des institutions et des personnels étrangers à Hong Kong ; ainsi, ce sont les intérêts fondamentaux du pays et de Hong Kong qui sont protégés et c'est aussi dans les intérêts communs de la communauté internationale. Il n'est pas interdit de penser que la plus grande partie de la communauté internationale peut voir que la Chine prend les justes mesures pour maintenir la sécurité nationale et ramener Hong Kong sur la bonne voie.

Quant à ceux qui ont des arrière-pensées, nous leur conseillons de respecter la souveraineté de la Chine, de respecter le droit international et les normes fondamentales des relations internationales, et de cesser de s'immiscer dans les affaires de Hong Kong et les affaires intérieures de la Chine ! Persister dans leur politique « deux poids, deux mesures » ne fera que les ridiculiser davantage encore.

Par Guan Canghai du Quotidien du Peuple en ligne 

(Rédacteurs :孙晨晨, Yishuang Liu)
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