Dernière mise à jour à 16h36 le 26/05
Un laboratoire de détection du coronavirus monté sur véhicule qui devrait entrer en service en juillet accélérera les tests et évitera les infections possibles de l'échantillonnage manuel, a annoncé un député à l'Assemblée populaire nationale dans une interview récemment accordée aux médias.
Cheng Jing, membre de l'Académie chinoise d'ingénierie, a déclaré que son groupe de recherche scientifique a développé une nouvelle puce qui peut tester les agents pathogènes respiratoires courants en 50 minutes. Ces puces peuvent être utilisées dans des véhicules, ce qui est important pour les ports frontaliers et les communautés.
Cheng Jing, député à l'Assemblée populaire nationale, également membre de l'Académie chinoise d'ingénierie, a montré aux médias la puce transparente incluse pour les tests d'acides nucléiques lors d'une interview de groupe. (Photo fournie à chinadaily.com.cn)
Une partie du laboratoire monté sur véhicule est terminée, le reste suivra d'ici la fin juin, notamment un robot qui peut prélever des échantillons à l'aide de prélèvements buccaux et nasaux. Une voiture modifiée sera utilisée pour transporter le laboratoire, a précisé M. Cheng, qui est également président de la société CapitalBio Corp, basée à Beijing.
La puce transparente incluse est un disque léger d'un diamètre inférieur à 10 centimètres. Il s'agit de la première puce de détection rapide entièrement intégrée de Chine pour les tests de coronavirus, a déclaré M. Cheng.
Une fois que les échantillons ont été introduits, la puce est scellée pour effectuer automatiquement les réactions biochimiques nécessaires. Cela ne pose aucun risque pour la sécurité des personnes, a assuré M. Cheng.
Plus tôt ce mois-ci, Beijing a étendu sa capacité de test du coronavirus à environ 48 000 échantillons par jour, avec 116 sites d'échantillonnage installés à proximité des établissements médicaux, des sites d'isolement et des hôtels, ont indiqué les autorités locales.