Dernière mise à jour à 09h16 le 28/05
Le quotidien américain USA Today a publié mercredi un dossier spécial COVID-19 de quatre pages pour informer ses lecteurs que le nombre de décès dus au coronavirus approche les 100.000.
La première page du dossier présente les portraits en noir et blanc de 100 victimes du coronavirus : "Ce sont les visages de certaines des victimes. Cent personnes d'âges, de races et de milieux différents. Elles font partie des quelque 100.000 personnes ayant succombé au COVID-19 aux Etats-Unis".
Sur la deuxième page se trouve un article intitulé "Nous aussi, nous sommes l'ennemi" et dont voici le premier paragraphe : "Posez-vous cette question : Si l'Amérique pouvait revenir à une vie normale demain, mais qu'un membre de votre famille devait mourir, diriez-vous que vous êtes d'accord ?"
Un tableau et les portraits de 11 victimes ont été imprimés sur la troisième page, examinant comment les pertes liées au COVID-19 ont augmenté aux Etats-Unis au cours des trois derniers mois.
"Des familles entières sont tombées malades dans certains cas, et des frères et sœurs, des conjoints ou un parent et un enfant sont morts à quelques jours d'intervalle", selon une courte annotation intitulée "Les pertes de la nation".
Dans la quatrième page, les journalistes donnent des informations sous forme de photos et de graphiques et écrivent : "Le virus a coûté la vie à des personnes de tous les milieux, mais les chercheurs ont appris que certaines personnes semblent plus vulnérables au COVID-19 et à ses complications".
Parmi les victimes qui sont mortes aux Etats-Unis, "beaucoup d'entre elles vivaient dans des quartiers urbains chauds... La maladie est particulièrement dévastatrice pour les personnes âgées et celles dont le système immunitaire est affaibli. Mais à mesure que le virus s'est répandu, des milliers de personnes de moins de 50 ans ont commencé à mourir. Un nombre disproportionné d'Afro-Américains et d'Hispaniques sont morts", peut-on lire dans le quotidien américain.
Mercredi matin, près de 99.000 personnes avaient trouvé la mort des suites de la maladie aux Etats-Unis, le plus grand nombre de décès parmi tous les pays du monde, selon le Center pour la science et l'ingénierie des systèmes de l'université Johns Hopkins.