Dernière mise à jour à 09h27 le 10/06
L'Algérie a affiché mardi son intention de "s'acquitter" de son "rôle de médiateur" pour la résolution de la crise libyenne et "mettre un terme à l'effusion du sang des frères libyens".
Lors d'une conférence de presse, le ministre conseiller à la communication, porte-parole officiel de la présidence de la République, Belaïd Mohand Oussaïd, a affirmé : "Nous nous tenons à équidistance vis-à-vis de toutes les parties, car nous souhaitons nous acquitter du rôle de médiateur qui oeuvre à unir les belligérants sans pour autant prendre partie pour l'un contre l'autre, ou attendre d'autres développements de la situation militaire sur le terrain", ajoutant que son pays était "favorable à toute initiative, quelle qu'en soit l'origine, visant à mettre un terme à l'effusion du sang de frères libyens".
Dans ce sens, M. Belaïd a rappelé l'existence d'une concertation "quasi quotidienne" entre le ministre algérien des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, et ses homologues de la région concernant les développements du dossier libyen.
L'Algérie avait "pris acte" dimanche de la dernière initiative politique, lancée par l'Egypte, en faveur d'un cessez-le-feu immédiat et d'une solution politique à la crise libyenne, avait indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères.