Dernière mise à jour à 09h09 le 25/08
Deux hauts responsables soudanais et libyen ont exprimé mardi la volonté des deux pays de protéger leurs frontières communes afin d'empêcher le développement de la criminalité et de freiner l'immigration clandestine.
Le vice-président du Conseil souverain soudanais, Mohamed Hamdan Daqlu, a rencontré mardi à Khartoum le vice-président du Conseil présidentiel libyen Musa al-Koni, a indiqué le Conseil souverain soudanais dans un communiqué.
M. Daqlu a souligné la nécessité de réactiver les forces conjointes des deux pays afin de mieux veiller sur les frontières et de réduire l'immigration clandestine, selon le communiqué.
Le directeur du département Afrique du ministère soudanais des Affaires étrangères, Hassan Abdul-Salam Omer, a déclaré que la rencontre avait permis d'examiner l'état des relations bilatérales, et de discuter de la marche à suivre pour les développer et les améliorer.
Il a ajouté que M. al-Koni avait invité le Soudan à participer à la conférence des ministres de la Défense des pays voisins de la Libye, qui se tiendra en septembre.
Le secrétaire adjoint en charge des Affaires politiques au sein du ministère libyen des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Mohammed Khalil Issa, a salué le soutien du Soudan à la Libye, selon le communiqué.
M. Issa a déclaré que son pays était disposé à mettre sur pied une force conjointe avec les pays voisins afin de mieux surveiller les frontières.
Un accord quadripartite signé par la Libye, le Tchad, le Niger et le Soudan en mai 2018 prévoit en effet le déploiement de forces conjointes en vue de sécuriser leurs frontières communes et de lutter contre le crime transfrontalier et l'immigration illégale.