Dernière mise à jour à 08h57 le 05/01
De nouvelles manifestations ont débuté mardi dans la capitale soudanaise Khartoum et dans d'autres villes du pays afin de demander un régime civil.
Les manifestants se sont réunis à la gare routière de Sharwani, la plus fréquentée de Khartoum, avant de commencer leur défilé en direction du Palais de la République, selon des témoins.
La police de l'Etat de Khartoum a annoncé plus tôt la fermeture des ponts reliant les trois grands grandes villes de Khartoum, Omdurman et Bahri à partir de lundi soir, avec le déploiement d'unités militaires à l'entrée de ces ponts.
Cependant, les ponts Al-Halfaya et Soba n'ont pas été fermés et sont toujours ouverts à la circulation.
Les forces de sécurité soudanaises ont aussi érigé des barricades en béton et en barbelés autour du quartier général du commandement de l'armée et des routes menant au palais présidentiel.
Le 2 janvier, le Premier ministre soudanais Abdalla Hamdok a annoncé sa démission en raison d'une crise politique dans le pays.
Le Soudan est empêtré dans cette crise politique depuis que le général en chef des Forces armées soudanaises, Abdel Fattah Al-Burhan, a déclaré l'état d'urgence le 25 octobre dernier et a dissous le Conseil souverain et le gouvernement.
Le 21 novembre, le général Burhan et l'ex-Premier ministre Hamdok ont signé une déclaration politique, redonnant à ce dernier son poste à la tête du gouvernement, mais l'accord n'a pas réussi à calmer la population.