Bo Xilai, ancien membre du Bureau Politique du Comité central du Parti communiste chinois (PCC), a été inculpé jeudi pour corruption, détournement et abus de pouvoir.
L'annonce du procès a été largement relayée par les internautes chinois, pour lesquels l'affaire prouvait la détermination du PCC à poursuivre en justice les fonctionnaires corrompus.
Les faits ont montré à plusieurs reprises qu'en Chine, les inculpés sont tenus pour responsables et sévèrement punis s'ils ont enfreint la loi et ce, peu importe qui ils sont.
La nouvelle direction du PCC, après sa prise de fonction en novembre 2012, a accordée une attention particulière à la lutte anti-corruption.
Début juillet, l'ancien ministre des Chemins de fer Liu Zhijun a été condamné à la peine capitale avec sursis pour corruption et abus de pouvoir. Le verdict de Liu Zhijun est tombé après le limogeage et l'ouverture d'enquêtes contre plusieurs hauts fonctionnaires soupçonnés de violations de la loi et des réglementations.
Parmi ces personnes figurent Liu Tienan, ancien vice-ministre de la Commission nationale du développement et de la réforme, et Li Chuncheng, ancien vice-secrétaire du Comité du PCC pour la province du Sichuan.
Lors d'une réunion de la Commission centrale de contrôle de la discipline du PCC organisée en janvier, Xi Jinping, secrétaire général du Comité central du PCC, a promis de combattre inébranlablement la corruption et d'encadrer le pouvoir dans la "cage des réglementations".
Un mécanisme de prévention et de garantie disciplinaire devrait être créé pour assurer que personne n'ose, ne soit capable de ou ne puisse facilement s'adonner à la pratique de la corruption, a indiqué à cette occasion Xi Jinping.