Un jeune homme saute dans une fontaine de la place du Trocadéro face à la Tour Eiffel lors d'un après-midi d'été chaud à Paris, le 19 juillet 2013. [Photo /Agencies] |
La police de Paris a saisi 60 tonnes de tours Eiffel miniatures, destinées à la vente à la sauvette.
Paris est l'une des destinations les plus populaires au monde, visitée par environ 29 millions de touristes par an, mais avec les vacanciers vient un afflux de souvenirs à la sauvette, des répliques de la tour aux faux foulards Hermès.
La police joue au chat et à la souris avec la plupart des immigrants vendeurs qui inondent les sites touristiques les plus populaires, en prenant une part du marché des fournisseurs autorisés et sans payer de taxes.
La police a indiqué jeudi que les bibelots en étain, d’à peine 8 cm de haut et de couleurs vives, ont été saisis mardi dans un entrepôt près de l'aéroport du Bourget au nord de Paris. Une femme de nationalité chinoise a été mise en garde à vue.
La police a déclaré dans un communiqué qu'ils avaient également perquisitionné un bureau dans le quartier du Marais à Paris, où quelque 100 vendeurs au marché noir pouvaient y acheter les répliques de la Tour Eiffel à vendre chaque jour, saisissant des milliers d'autres modèles d’une valeur de plus de 150 000 euros.
Cependant, la police est entravée par l'incapacité des tribunaux surchargés à poursuivre les vagues de vendeurs illégaux, dont beaucoup viennent du Sénégal et d'Inde.
Bien que les vendeurs soient pris, leurs biens confisqués, ils sont libérés parce que la plupart entre eux sont incapables de payer l’amende maximale de 3 750 euros (5 000 dollars). Une petite partie est renvoyée dans leur pays d'origine - un processus bureaucratique en proie aux retards, d’après les autorités. (Un dollar = 0,7555 euros)