Le 25 juillet au soir, les journalistes ont appris auprès du ministère de la Sécurité publique que la société pharmaceutique GlaxoSmithKline a envoyé encore une fois une lettre officielle au ministère, déclarant que la société va agir de concert avec la partie chinoise sur l'enquête pour infractions économiques de ses quatre cadres.
Selon le siège de GlaxoSmithKline, pour favoriser les enquêtes de la partie chinoise, la société a envoyé à Shanghai son responsable du département de l'audit mondial et de la garantie et son avocat-conseil supérieur. GlaxoSmithKline est en train de renouveler son personnel en Chine et va nommer une nouvelle équipe de cadres et un nouveau directeur opérationnel, afin de répondre aux besoins des enquêtes en Chine de manière rapide et efficace et de continuer à mener ses affaires en Chine. Mark Reilly, directeur général des affaires de la compagnie (section Chine), rentrera bientôt en Chine pour coopérer avec les organes chinois concernés sur les enquêtes.
Le ministère de la Sécurité publique a salué l'attitude de GSK, en déclarant qu'il fournira les aides nécessaires pour le travail de l'équipe d'audit de la société. Il souhaite par ailleurs que le fonctionnement de la société revienne le plus vite possible à la normale.
Le 25 juillet, de nouveaux détails de l'affaire de GSK ont été révélés : avec le consentement tacite ou l'autorisation de la société, les représentants médicaux ont versé des pots de vin sous le couvert de soi-disant « frais de cours scolaires ». Ainsi, d'énormes sommes d'argent ont été versées dans la poche de certains médecins en étant déguisés en frais scolaires, ce qui a provoqué une hausse du prix des médicaments et a renforcé la charge pesant sur les malades.
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