La position de la Chine quant à la démarcation du plateau continental en mer de Chine orientale est légalement et scientifiquement valide, a annoncé jeudi l'Administration nationale des affaires océaniques après avoir présenté jeudi son dossier à une commission des Nations Unies.
La délégation chinoise a présenté jeudi pour la première fois sa position concernant la localisation précise de la démarcation du plateau continental, les preuves nécessaires pour le prolongement du plateau continental ainsi que les preuves scientifiques définissant les limites externes du plateau continental.
Selon Chen Lianzeng, directeur général adjoint de l'Administration nationale des Affaires océaniques (ANAO), la Chine avait soumis une première fois le dossier de la démarcation au mois de décembre 2012 à la Commission sur les limites du plateau continental, et la présentation de jeudi a réitéré l'affirmation justifiée de la Chine que le plateau continental en mer de Chine orientale se prolonge vers l'est jusqu'à la fosse d'Okinawa.
"La présentation nous a donné l'opportunité de présenter la position et les preuves scientifiques de la Chine de même qu'elle a conforté le fait que le plateau continental en mer de Chine orientale se prolongeait naturellement", a expliqué Li Jiabiao, directeur général adjoint de l'Institut numéro deux des études océaniques, dépendant de l'ANAO.
Li a ajouté que, selon la Convention des Nations unies sur le droit de la mer (CNUDM), le plateau continental chinois en mer de Chine orientale pouvait être étendu au-delà de 200 miles marins à partir des lignes de base.
Selon la CNUDM et ses dispositions concernées, si le plateau continental d'un État côtier s'étend au-delà de 200 miles marins à partir des lignes de base, les informations sur les limites du plateau continental au-delà de 200 miles marins doivent être présentées par cet État côtier à la Commission sur les limites du plateau continental.