La présence chinoise en Amérique Latine ne représente pas une menace, selon une responsable américaine

14.11.2013 à 08h43

Les Etats-Unis ne considèrent pas la présence croissante de la Chine en Amérique Latine comme une menace et la présence des deux pays dans cette région n'est pas un jeu à somme nulle, a déclaré mercredi à Beijing une responsable américaine.

Roberta Jacobson, sous-secrétaire d'Etat américaine aux affaires de l'hémisphère ouest, s'est ainsi exprimée après avoir co-présidé le sixième sous-dialogue Chine-Etats-Unis sur l'Amérique Latine, une consultation annuelle avec la partie chinoise pour partager les opinions et les politiques sur l'Amérique Latine et la région caribéenne.

"Nous jugeons "extrêmement positif" l'engagement croissant de la Chine dans cette hémisphère (ouest), à la fois dans les relations commerciales et les relations d'investissement", a déclaré la responsable américaine devant les journalistes.

Mme Jacobson a indiqué que des millions de personnes en Amérique Latine étaient sorties de la pauvreté ces dix dernières années, et que nombre d'entre elles étaient également devenues membres de la classe moyenne. Elle a de plus souligné que les relations robustes avec la Chine étaient une des raisons de l'amélioration de l'économie dans la région.

Tant que le commerce et l'investissement sont conformes aux règles internationales et respectent les standards locaux du travail et de l'environnement, alors il s'agit "absolument et définitivement" d'une bonne chose, a déclaré la sous-secrétaire d'Etat américaine.

Mme Jacobson a indiqué que les relations commerciales et d'investissement entre la Chine et les Etats-Unis étaient différentes. Les produits fournis par son pays à l'Amérique Latine sont en effet des produits haut de gamme à forte valeur ajoutée. "Nous ne considérons pas du tout la Chine comme une menace", a-t-elle ajouté. "Ce que nous voyons, c'est le potentiel pour un plus grand partenariat".

La coopération entre les Etats-Unis et la Chine en Amérique Latine peut être un résultat gagnant-gagnant-gagnant pour les trois parties concernées, a affirmé cette responsable.

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