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La diplomatie économique de la Chine présente un style frais avec un nouveau plan

( Xinhua )

23.11.2013 à 10h22

La Chine a connu une année fructueuse en termes de diplomatie économique, grâce à plusieurs voyages à l'étranger de ses dirigeants visant à approfondir la coopération bilatérale, régionale et mondiale.

Les visions stratégiques présentées par les dirigeants chinois ont donné au monde entier l'occasion d'apercevoir les bienfaits de la restructuration économique chinoise tout en donnant un élan à l'intégration de Beijing dans le reste du monde et en stimulant la reprise économique mondiale.

DE GRANDES AMBITIONS

Lors du sommet du G20 en Russie au début du mois de septembre, le président chinois Xi Jinping a expliqué la position de la Chine sur des questions comme l'élaboration de politiques macro-économiques, la lutte contre le protectionnisme commercial et la gouvernance mondiale.

En se référant à des faits et des signaux politiques clairs, il a fait le point sur les perspectives de l'économie chinoise, et plus important encore, a renforcé le consensus de tous les côtés et stimulé la confiance des marchés mondiaux.

Les dirigeants chinois, lors de leurs visites en Asie centrale et du Sud-Est au cours des mois suivants, ont proposé l'établissement de la "ceinture économique" du BCIM qui regroupe le Bangladesh, la Chine, l'Inde et le Myanmar, une version améliorée de la zone de libre-échange Chine-ASEAN, une ceinture économique de la Route de la Soie avec les pays d'Asie centrale, une Route de la Soie maritime avec les pays d'Asie du Sud-Est, ainsi qu'un "Cadre de coopération régionale inter-Pacifique", qui peut bénéficier à toutes les parties.

Ces initiatives donnent du dynamisme au programme de la diplomatie économique chinoise et établissent un nouveau modèle pour l'approfondissement de la collaboration économique régionale et mondiale.

MISE EN PRATIQUE

La diplomatie économique ne se limite pas à présenter les programmes pour l'avenir. Elle a besoin des mesures concrètes prises par les dirigeants chinois au cours de leurs récents voyages à travers le monde.

Au début de cette année, la Chine et l'Europe ont eu un différend commercial sur les exportations des panneaux solaires chinois vers l'Union européenne (UE), certains dirigeants de l'UE ayant tenté d'imposer des sanctions anti-dumping et anti-subventions aux entreprises chinoises.

En mai, le Premier ministre chinois Li Keqiang a rencontré les dirigeants politiques européens au cours de son voyage en Europe, a insisté sur l'importance des intérêts chinois et a fini par les convaincre de revenir sur leur position avec des faits solides.

Les efforts inlassables de M. Li ont contribué à régler les différends entre les deux camps en facilitant la coordination des leaders européens, ce qui, selon les analystes, a permis de sauver plus de 400.000 emplois en faisant économiser quelque 20 milliards de dollars aux sociétés chinoises.

Le quotidien Wall Street Journal a salué les efforts diplomatiques de la Chine, indiquant qu'ils ont contribué à empêcher "que l'une des plus grandes querelles commerciales entre deux des plus grandes puissances économiques du monde ne dégénère en une guerre économique de plus grande ampleur".

M. Li a également fait un bon travail en présentant le nouveau miracle "Made in China" au reste de la planète.

Au cours de sa visite d'Etat en octobre, il a vendu la technologie ferroviaire chinoise pour les trains à grande vitesse à la Thaïlande en présentant ses avantages (technologie, sécurité et coût) avec l'appui d'une exposition.

Bénéficiant de nombreuses années de progrès techniques et de pratiques qui ont fait leurs preuves, cette technologie de pointe jouit dorénavant de la reconnaissance internationale et est destinée à faire rayonner le secteur chinois de la high-tech en transportant des passagers au-delà des frontières chinoises.

UN LONG CHEMIN A PARCOURIR

Les dirigeants chinois cherchent à résoudre les problèmes brûlants de notre époque, et sont capables d'identifier les points de convergence entre les différentes parties, a déclaré Zhou Yongsheng, professeur en relations internationales à l'Université chinoise des affaires étrangères.

M. Zhou a également salué leur professionnalisme et leurs compétences en communication, des composantes clés de la "puissance douce" de la Chine en cette nouvelle ère.

A l'avenir, la Chine va concentrer sa diplomatie sur la nécessité de faire prospérer ses voisins au fil de son propre développement, et à faire également des progrès pour s'intégrer dans les marchés internationaux avec ses capitaux et ses avantages techniques.

Alors que la fin de l'année 2013 se rapproche à grands pas, M. Li s'apprête à reprendre la route pour renforcer la coopération économique et financière avec les pays d'Europe centrale et orientale ainsi qu'avec les membres de l'Organisation de coopération de Shanghai, mais aussi pour continuer de faire avancer une diplomatie économique chinoise qui profite à tous, caractérisée par un développement commun.

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