Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a déclaré que la question syrienne ne pouvait être résolue que politiquement et qu'il "n'existait aucun autre moyen", selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères publié jeudi.
Wang Yi s'est ainsi exprimé lors d'une récente interview accordée à la chaîne de télévision qatari Al Jazeera.
Le ministre Wang a déclaré que la guerre faisait rage en Syrie depuis maintenant trois ans et que les gens avaient désormais réalisé que la guerre ne pouvait rien résoudre et que la violence ne faisait que nourrir la haine.
"C'est pourquoi de plus en plus de pays en viennent à favoriser un retour sur la voie du règlement politique".
Il a indiqué que beaucoup de travail restait à faire pour que la conférence de Genève 2 soit un succès et que "la tâche la plus urgente est de mettre un terme à la guerre et la violence".
Dans le même temps, la destruction des armes chimiques syriennes doit se poursuivre. Le processus doit progresser étape par étape jusqu'à la destruction complète de toutes les armes syriennes, a-t-il ajouté.
Le conférence de Genève 2 offre une importante plate-forme pour le règlement politique de la question syrienne et la communauté internationale, y compris la Chine, doit créer un environnement et une atmosphère favorables à cette fin, tout en exhortant les deux parties en Syrie à s'asseoir à la table des négociations, a noté M. Wang.
D'autres peuvent soumettre des suggestions, des propositions et des plans à la considération des deux parties en Syrie, mais rien ne doit leur être imposé, a appelé le ministre.
"La question syrienne doit, en fin de compte, être résolue par le biais de négociations menées sur un pied d'égalité entre les deux parties en Syrie, a indiqué M. Wang.
Il a par ailleurs souhaité que non seulement les négociations aient lieu mais qu'en outre elles se poursuivent. La Chine a beaucoup travaillé pour promouvoir la conférence de Genève 2 et espère que celle-ci s'ouvrira comme prévu le 22 janvier, et qu'elle jouera à cette occasion le rôle qui lui revient, a conclu Wang Yi.