La Chine travaillera avec la République de Corée (RC) pour exhorter le Japon à comprendre et à réfléchir sur l'histoire, a indiqué jeudi le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hong Lei.
M. Hong s'est ainsi exprimé pour répondre à un plan de la RC visant à faire enregistrer à l'UNESCO des annales concernant les femmes contraintes à l'esclavage sexuel par l'armée japonaise durant la Seconde Guerre mondiale.
Réduire les femmes à l'esclavage sexuel a été un grave crime contre l'humanité commis par l'armée japonaise durant la Seconde Guerre mondiale, causant des souffrances en Chine, en RC et dans les autres pays d'Asie du Sud-Est, a indiqué M. Hong.
La Chine et la RC partagent des expériences et des préoccupations similaires en ce qui concerne les questions historiques liées au Japon, a-t-il indiqué.
"La Chine est prête à travailler avec les autres pays victimes, dont la RC, pour maintenir la justice historique", a indiqué Hong Lei en ajoutant que le Japon devait agir de façon concrète pour gagner la confiance de ses voisins et de la communauté internationale.
Le Congrès des Etats-Unis a adopté mercredi un projet appelant le secrétaire d'Etat John Kerry à encourager le Japon à faire face à la question des "femmes de réconfort".
La résolution appelle le Japon à "formellement reconnaître, demander pardon et accepter sa responsabilité historique d'une manière claire et sans équivoque".
Les historiens estiment que plus de 200.000 femmes ont été contraintes à l'esclavage sexuel par l'armée japonaise durant la Seconde Guerre mondiale, la plupart d'entre elles venaient des pays envahis par le Japon.