La Chine et l'Ethiopie chercheront de nouveaux progrès dans leurs relations

Source: Xinhua  05.05.2014 à 10h46

Le Premier ministre chinois Li Keqiang, en visite en Ethiopie, et son homologue éthiopien Hailemariam Desalegn se sont engagés dimanche à s'efforcer d'obtenir de nouveaux progrès dans les relations de coopération entre les deux pays.

Au cours d'un entretien avec M. Hailemariam, M. Li a rappelé l'amitié traditionnelle entre la Chine et l'Ethiopie et la coopération entre les deux pays, qui n'a cessé de s'approfondir, exprimant son espoir que sa visite allait consolider l'amitié sino-éthiopienne et promouvoir les relations de la Chine avec l'Ethiopie ainsi que toute l'Afrique.

Notant que le renforcement de la coopération sert les intérêts fondamentaux et à long terme des deux parties, M. Li a souligné que la Chine est prêt à faire des efforts concrets avec l'Ethiopie pour maintenir l'élan des visites de haut niveau et consolider davantage la confiance politique mutuelle.

Les deux pays, a indiqué le Premier ministre chinois, doivent donner la priorité à la coopération dans la construction des infrastructures et le développement de l'énergie et des ressources, tout en élargissant la collaboration mutuellement bénéfique dans des domaines tels que le train léger et des autoroutes.

Beijing soutient les efforts de l'Ethiopie dans l'établissement de zones économiques spéciales et de parcs industriels, et est prête à partager les expériences avec l'Ethiopie dans ce domaine et à transférer à l'Ethiopie des industries et des technologies qui répondent aux besoins des communautés locales, a affirmé M. Li.

La Chine continuera à encourager les entreprises et les institutions financières chinoises à investir dans la construction de l'Ethiopie, a-t-il déclaré, ajoutant que Beijing souhaite que la partie éthiopienne fournisse un meilleur environnement et adopte des mesures en faveur des investissements des entreprises chinoises.

La Chine veut également travailler avec l'Ethiopie pour stimuler la coopération dans des secteurs tels que la culture, l'éducation, la santé, la technologie et le tourisme, et renforcer la communication et la coordination sur les majeurs dossiers régionaux et internationaux, afin de sauvegarder les droits légitimes des pays en voie de développement.