Le haut secrétaire de la présidence sud-coréenne a déclaré mercredi que le président chinois Xi Jinping et la présidente sud-coréenne Park Geun-hye s'entretiendront sur des mesures détaillées destinées à la dénucléarisation de la péninsule coréenne lors de leur rencontre au sommet prévue en Corée du Sud.
Ju Chul-ki, conseiller aux affaires étrangères et à la sécurité de Mme Park, a déclaré lors d'un point de presse que les deux dirigeants discuteront de plans détaillés destinés à atteindre l'objectif commun de dénucléarisation de la péninsule coréenne.
M. Xi et Mme Park aborderont la coopération en matière de paix sur la péninsule coréenne et la concrétisation du Processus de renforcement de la confiance sur la péninsule coréenne, proposée par la présidente Park dans l'espoir d'améliorer les relations inter-coréennes en instaurant la confiance mutuelle.
M. Xi effectuera une visite d'Etat de deux jours à Séoul où il tiendra une rencontre au sommet avec Mme Park jeudi et rencontrera le président de l'Assemblée nationale Chung Ui-hwa et le Premier ministre Chung Hong-won vendredi. Le dirigeant chinois prononcera également un discours dans une université locale et prendra part à des événements relatifs à l'économie et au commerce lors de son séjour.
Les pourparlers au sommet Chine-Corée du Sud devraient injecter un nouvel élan aux efforts de résolution du dossier nucléaire de la péninsule et dissuader la RPDC de mener des provocations, a indiqué le conseiller présidentiel.
M. Ju a ajouté que M. Xi et Mme Park échangeront également sur leurs intérêts mutuels envers la paix, la stabilité et la prospérité en Asie du Nord-Est et dans le monde, précisant qu'ils parleront des récents actes de provocation du Japon.
Le cabinet japonais, dirigé par le Premier ministre Shinzo Abe, a décidé mardi de réinterpréter sa Constitution pacifiste vieille de 67 ans pour s'accorder la permission d'exercer son droit à l'auto-défense collective.
Cela a suscité des craintes que le Japon ne puisse déclencher une guerre en cas de détection de "dangers évidents" au Japon ou dans "des pays avec lesquels il entretient des liens étroits".
Le Japon a également provoqué la Corée du Sud le 20 juin en dévoilant les résultats de son réexamen de la Déclaration de Kono, qui reconnaissait et s'excusait pour l'esclavage sexuel perpétré en temps de guerre. Les résultats révèlent que Séoul était intervenu dans la formulation des excuses de 1993, indiquant qu'elles avaient été rédigées suite à des tractations politiques à huis clos.
Sur le front économique, les deux chefs d'Etat discuteront de l'accélération des négociations sur l'accord bilatéral de libre-échange, la mise en place d'un marché d'échange direct de devises entre les deux pays, et le renforcement de la coopération dans les futures industries de pointe.
L'ordre du jour du dialogue comprend également les affaires consulaires, l'environnement, la culture ainsi que des échanges personnels, a mentionné M. Ju.