La Chine a réitéré mardi son opposition concernant les ingérences étrangères dans les affaires de Hong Kong.
Lors d'une conférence de presse organisée mardi à Beijing, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Qin Gang a réaffirmé l'opposition du gouvernement chinois à toute ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la Chine.
"Hong Kong est revenue à la patrie", a déclaré Qin Gang, réaffirmant que Hong Kong était une région administrative spéciale de la Chine et que ses réformes démocratiques s'inscrivaient dans les affaires intérieures du pays.
Les remarques de M. Qin font suite à un reportage diffusé lundi par la BBC, selon lequel le Comité des affaires étrangères de l'Assemblée populaire nationale (APN, parlement chinois) a envoyé une lettre au parlement britannique pour condamner l'enquête de ce dernier concernant l'état de la démocratie à Hong Kong depuis sa rétrocession en 1997.
Le Comité des affaires étrangères de l'APN a écrit au parlement britannique pour discuter de la mise en oeuvre de la Déclaration conjointe sino-britannique signée en 1984 dans laquelle les deux parties s'étaient accordées sur la rétrocession, a indiqué Qin Gang.
"Il est pleinement justifié et raisonnable pour le Comité des affaires étrangères de l'APN de communiquer avec son équivalent britannique concernant la position de la Chine sur les affaires de Hong Kong", a-t-il déclaré.
L'ambassadeur de Chine au Royaume-Uni, Liu Xiaoming, a également fait connaître de manière claire la position de son pays à la partie britannique.
Le Comité permanent de l'APN a décidé dimanche dernier que le chef de l'exécutif de Hong Kong serait élu au suffrage universel parmi des candidats nommés par un comité "largement représentatif".
Li Fei, vice-secrétaire général du Comité permanent de l'APN, a indiqué que le gouvernement central chinois avait réalisé des progrès considérables dans la promotion du développement démocratique à Hong Kong depuis 1997.
Le premier chef de l'exécutif de la Région administrative spéciale de Hong Kong a été élu par un comité de sélection de 400 membres, tandis que les deuxième, troisième et quatrième chefs de l'exécutif ont été élus par un comité électoral, dont le nombre de membres est passé de 800 à 1.200.