Le président du parti nationaliste flamand N-VA et maire d'Anvers, Bart De Wever, s'est dit "heureux et satisfait" des résultats de sa visite en Chine au milieu du mois d'octobre, lors d'une interview exclusive accordée récemment à l'agence Xinhua.
"D'importants accords de coopération ont été signés entre les administrateurs (d'Anvers et de Shanghai), les ports, les institutions de l'enseignement supérieur, les secteurs du diamants et les services des sports des deux villes", a indiqué le maire de la plus grande ville flamande belge.
A en croire celui-ci, les entreprises belges qui accompagnaient cette mission ont pu conclure de belles affaires, et c'est tout bénéfice tant pour Shanghai que pour Anvers.
Shanghai et Anvers sont liés d'amitié depuis 30 ans.
"En tant que bourgmestre, je veux investir dans les prochaines années dans des relations de coopération approfondies avec un petit nombre de villes. Shanghai est en tête de ma liste," a déclaré M. De Wever.
Parlant du meilleur souvenir de son séjour en Chine, le président De Wever a rappelé "sans hésitation" la vue sur le Donghai Bridge à Shanghai.
"Un pont de 32 kilomètres de long construit en deux ans. Deux ans ! En Flandre, dans ce délai, on obtient à peine un permis de bâtir. J'en ai été vraiment impressionné," s'est-il exclamé.
A côté de cela, M. De Wever s'est dit "agréablement" surpris de la qualité du contact personnel qu'il a pu avoir avec le bourgmestre de Shanghai, ainsi qu'avec d'autres hauts dignitaires chinois.
Lors d'une interview à la télévision belge peu après son retour de Chine, le prsident de la N-VA a parlé de "retrousser les manches" comme font les Chinois.
Pour M. De Wever, c'est surtout la dynamique de la Chine qu'il trouve "particulièrement" inspirante.
"La manière dont les Chinois répondent à leurs challenges sans les contourner mais au contraire en prenant très rapidement des décisions profondes qu'ils mettent également rapidement en œuvre", a-t-il expliqué à Xinhua.
Il déplore que la dynamique est en contraste criant avec l'immobilisme dans lequel la Belgique "se retrouve parfois".
"Quand je pense à Shanghai, je me dis : si nous ne passons pas rapidement à la vitesse supérieure, nous mettons réellement notre position internationale et donc notre prospérité en danger", a raconté M. De Wever.
Il est évident que les Belges ne pouvons pas "simplement" copier le modèle chinois, estime-t-il, tout en soulignant que "honnêtement, ce n'est pas ce que nous voulons non plus".
"Nous devons trouver un juste milieu entre la croissance en Chine et l'immobilisme de chez nous", a-t-il conclu.