Au moins 30 personnes auraient été tuées mardi et mercredi dans une attaque survenue à Yamalé, dans le centre de la Centrafrique, attaque attribuée par une source onusienne à des combattants peuls et des ex-rebelles de la Séléka, tandis que cette accusation a été rejetée par l'ex- coalition rebelle.
"Un groupe d'individus armés assimilés aux Peuls et ex-Séléka par les habitants ont attaqué la localité de Yamalé, vers Bakala, faisant au moins 30 morts et plusieurs dizaines de blessés. Les agresseurs ont incendié et pillé des maisons d'habitation", a rapporté jeudi un officier de la Mission intégrée multidimensionnelle pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) cité par la presse.
Il s'agit, a précisé cette source, d'un "bilan provisoire". L' information n'est pas confirmée officiellement par la MINUSCA qui a pris le relais de la Mission internationale pour le soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA) le 15 septembre à Bangui,sous la conduite du général sénégalais Babacar Guèye, par ailleurs représentant spécial du secrétaire général de l'ONU dans le pays.
Les multiples tentatives de Xinhua de joindre la responsable de la communication publique de cette mission de maintien de la paix onusienne sont restées vaines. En revanche, la direction de l'ex- alliance rebelle de la Séléka a démenti avoir commis l'attaque.
"C'est du pur mensonge, il n'y a pas eu de déplacement des ex- Séléka de Bambari. Les ex-Séléka sont toujours soumis au respect des mesures de confiance qui leur interdisent de sortir de Bambari sans l'obtention d'un ordre de mission signé par le chef d'état- major", a réagi le lieutenant Younouss Ngabjia, chef de cabinet du chef d'état-major de l'organisation politico-militaire, le général Joseph Zoundéko, joint à Bambari (Centre).
Selon l'ex-coalition rebelle, aucune attaque armée n'a eu lieu dans cette partie du territoire centrafricain.
"Non, il n'y a rien eu à Bakala. Nous avons plutôt été saisis par la Sangaris (force française) qu'il y a eu une attaque d'un groupe de bandits armés vers Madouma, sur l'axe Grimari-Bambari, à une trentaine de kilomètres de Bambari", a laissé entendre le lieutenant Ngabji.
L'attaque, d'après l'ex-rebelle, aurait causé au moins trois blessés. "Les habitants ont capturé un de ces bandits venus de la brousse et qui ressemblaient à des Arché (groupe ethnique de la région). Ce sont des éléments incontrôlés, on ne connaît pas leur origine. Il y a eu des représailles. Prises de peur, les populations se sont réfugiées en brousse".
A 71 km au nord de Bambari, Bakala est une localité enclavée, donc difficile d'accès. Les ex-rebelles de la Séléka affirment n'y disposer d'aucune position.
"C'est la Sangaris qui a des hélicoptères, qui nous a fait part de l'attaque. C'était toujours la MINUSCA qui a dit qu'il y a eu une quarantaine de morts vers M'Bré, sans vérifier les faits", a protesté le lieutenant Younouss Ngabji.
Malgré ces démentis, les autorités centrafricaines continuent de considérer les ex-Séléka et leurs adversaires des milices anti- Balakas comme un obstacle au retour de la paix. Il y a près d'un mois, la présidente de transition Catherine Samba-Panza a demandé le retrait de l'ex-rébellion de Bambari, aussitôt rejeté par celle- ci.
Rarissime rencontre entre la comète Siding Spring et Mars
Des gouttes d'eau sur le Lac de l'Ouest
Le plus grand paquebot de croisière en images
Shaolin et ses 72 arts secrets
Hubble capture la mort d'une étoile dans la Nébuleuse du Papillon
La cabine du C919 est arrivée à Shanghai pour assemblage
Belle ou laide ? Une sculpture de Mo Yan suscite la controverse
Quand les sites touristiques "se démaquillent"...
Un quatrième panda géant relâché dans la nature
Palmarès de la restauration rapide en Chine
OSI veut regagner la confiance du marché
Retrouvailles difficiles pour les enfants de province
L'autoroute aquatique du Lac Poyang
Microsoft probablement ciblée par une enquête antitrust en Chine
Controverse sur un don financier à Harvard
Un Camp d'été pour les enfants obèses
L'ethnie Yi célèbre le Festival de la torche