Le 7 novembre, Yang Jiechi, Conseiller d'Etat, s'est rendu au Japon, où il s'est entretenu avec Shotaro Yachi, Conseiller national à la sécurité auprès du Premier ministre. Les deux parties ont dégagé un principe de consensus en quatre points, concernant le déroulement et l'amélioration des relations sino-japonaises. Cette nouvelle constitue une lueur d'espoir face au blocage actuel dans lequel se trouvent les liens entre les deux pays.
La mise en œuvre de ce consensus est essentielle
Il n'y a pas de défaut de consensus entre la Chine et le Japon, et le plus élémentaire, le plus important et le plus significatif d'entre eux se trouve sans aucun doute dans les quatre documents politiques établis entre les deux pays. Les 42 ans de normalisation des relations diplomatiques sino-japonaises montrent qu'adhérer aux principes et à l'esprit de ces quatre documents permettra un développement harmonieux des liens sino-japonais, faute de quoi ils risquent bien de connaitre des hauts et des bas. Si, une fois encore, Shinzo Abe, que ce soit par ses paroles ou ses actes, ne se conforme pas aux principes et à la philosophie de ces quatre documents, le seul résultat en sera une détérioration des relations entre la Chine et le Japon.
La sincérité du Japon, clé de l'application ou de la non-application de ce consensus
Ces derniers temps, la Chine a, par le biais de divers canaux, rappelé au Japon la nécessité de faire face à l'histoire et de la traiter d'une façon adéquate, notamment les problèmes comme celui des Iles Diaoyu, et de travailler avec la Chine pour le développement et l'amélioration des relations entre les deux pays. Certes, s'agissant de cette amélioration, le Japon a fait quelques remarques positives, mais jusqu'à présent, que ce soit en termes de paroles que d'actes, le signal qu'il a envoyé reste encore insuffisamment clair et cohérent. Dans le passé, le Japon a donné plus d'un exemple de promesses suivies de reniements. Si jamais il violait encore une fois le consensus en quatre points, alors il ne fait guère de doute que les relations sino-japonaises auraient à nouveau à en pâtir.
Le consensus en quatre points auquel sont parvenus les deux pays témoigne des espoirs sincères et de la pleine volonté de la Chine de voir les relations entre les deux pays s'améliorer et se développer. Le Japon a déclaré que ce consensus en quatre points est très important, et qu'il est déterminé à travailler avec la Chine pour aller de l'avant. Il n'est pas exagéré de dire que le fait que les deux pays soient parvenus à un consensus en quatre points est un pas important vers l'amélioration de leurs relations. La prochaine étape, à savoir si elles vont ou non vraiment changer, et atteindre progressivement une orbite de développement positif, dépendra entièrement de la volonte du Japon de continuer à travailler avec la Chine et de prendre des décisions concrètes pour améliorer les liens entre les deux pays.