Les organisations de presse russes et chinoises devraient renforcer leur coopération pour aider les deux peuples à mieux se comprendre, a indiqué un expert des médias russes.
Les médias de masse des deux pays devraient dire la vérité sur les initiatives de coopération sino-russe, selon Andreï Bystritsky, doyen de la faculté des communications, des médias et du design de l'école supérieure d'économie de l'université de recherche nationale moscovite, jeudi à Xinhua dans une interview.
Il a ajouté que le consensus pour lier le projet de la Ceinture économique de la route de la soie chinoise avec les stratégies de développement de l'Union économique eurasienne russe est également un des principaux sujets du forum sino-russe sur les médias.
Selon lui, les médias de masse devraient créer une atmosphère favorable pour l'intégration, et expliquer à l'audience les avantages que tireront leurs pays.
Alors que les relations sino-russes sont très bonnes, les perspectives sont vastes pour la coopération médiatique, qui devrait jouer un rôle positif dans l'approfondissement du partenariat stratégique et le renforcement de la compréhension mutuelle, a-t-il déclaré.
Les organisations médiatiques russes et chinoises coopèrent activement, a-t-il poursuivi, citant le forum des médias organisé par les deux pays.
Notant qu'il existe en effet des obstacles pour les échanges et la coopération entre les médias, tels que la différence des langues et des traditions, l'expert a suggéré qu'un mécanisme de coopération solide soit créé pour faciliter leur collaboration.
"Ce dont nous avons vraiment besoin c'est d'une bonne organisation et gestion de la coopération au niveau intergouvernemental, pour qu'ils puissent vraiment parler d'une seule voix, et coordonner leurs efforts sur le marché bilatéral et mondial des médias", a-t-il expliqué.
S'exprimant au sujet de la domination des médias occidentaux dans l'ordre de la communication internationale, l'expert a souligné que la langue est un grand challenge pour les médias chinois et russes.
Il a ajouté que les journalistes russes et chinois doivent apprendre à être compétitifs dans l'espace virtuel car c'est la future arène dans laquelle ils devront se battre pour atteindre l'esprit des gens.