Des fosses d'incinération et des traces d'explosifs laissées par les agresseurs japonais durant la destruction de preuves ont été découvertes à Harbin, capitale de la province chinoise du Heilongjiang (nord-est), sur les ruines du siège de l'Unité 731, une troupe japonaise de guerre biologique tristement célèbre, ont déclaré jeudi des chercheurs.
Cette découverte permet d'illustrer la destruction d'un laboratoire de bactéries et l'incinération d'équipements expérimentaux par l'Unité 731, selon des chercheurs de l'Institut des vestiges culturels et d'archéologie de la province du Heilongjiang.
Plus de 1.000 reliques ont été découvertes sur le site, prouvant que les agresseurs japonais ont tenté de détruire les indices de crimes avant leur retraite, a indiqué Li Chenqi, chercheur à l'institut.
L'Unité 731 était une base de guerre biologique et chimique hautement confidentielle établie à Harbin en 1935. Elle était le centre de recherche du Japon pour la guerre biologique en Chine et en Asie du Sud-Est pendant la Seconde Guerre mondiale, avant d'être abandonnée par les agresseurs en 1945 après la conquête de Harbin par des troupes de l'Union Soviétique.