Dernière mise à jour à 09h32 le 27/08
Un soldat japonais engagé dans la médecine lors de la Seconde Guerre mondiale a annoncé qu'il avait vu, au cours de son "stage terrain", un médecin conduire un prisonnier dans un état second, avant de pratiquer la vivisection à son encontre, a-t-on appris d'une confession manuscrite publiée, mercredi, par le Bureau national des archives.
Né en 1920, Tadashi Hayashi avait rejoint la Guerre d'agression japonaise contre la Chine en 1941, avant d'être capturé en août 1945.
Selon les aveux, c'est au cours d'une leçon d'anatomie pour des stagiaires en médecine, qu'un médecin militaire a effectué une piqûre sur un prisonnier afin de le faire entrer dans un état second. Le médecin a, alors, disséqué [cette homme] de la poitrine au ventre [...] tout en discutant sur les organes majeurs du corps".
Hayashi a aussi avoué avoir tiré mortellement sur un évadé chinois, âgé d'environ 30 ans, dans le district de Zhongxiang dans le Hubei, en mai 1941.
En novembre 1942, Hayashi a vu qu'un autre soldat avait injectait de l'eau dans l'estomac d'un prisonnier chinois avant de le passer par le feu. Pour l'empêcher de reprendre conscience, Hayashi a poignardé le prisonnier dans le cou, avec une baïonnette, et un autre militaire l'a poignardé dans le coeur.
Il s'agit de la 16e des 31 confessions manuscrites de criminels de guerre japonais publiées sur le site Internet du Bureau national des archives, instaurées pour marquer le 70e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale.