Dernière mise à jour à 08h14 le 07/03
La Commission centrale de contrôle de la discipline (CCCD) du Parti communiste chinois (PCC) a adopté des sanctions disciplinaires à l'encontre de près de 300.000 fonctionnaires l'année dernière.
Parmi eux, 200.000 ont écopé de sanctions légères et ont été mutés, et 82.000 ont fait l'objet de sanctions sévères et d'importantes rétrogradation.
Dix responsables nommés et administrés par les autorités centrales ont reçu des sanctions disciplinaires sévères pour graves violations du code de conduite du PCC. La CCCD leur a imposé des rétrogradations drastiques.
Liu Lizu, a notamment été limogé du poste de vice-président du Comité provincial de la Conférence consultative politique du Peuple chinois du Jiangxi et été rétrogradé comme fonctionnaire de rang minimum.
La CCCD a souligné l'importance du code de conduite du Parti afin de détecter les problèmes plus rapidement et d'éviter que les responsables ne deviennent corrompus.
L'inspecteur disciplinaire en chef, Wang Qishan, a indiqué en septembre 2015 que les responsables sujets à des sanctions disciplinaires mineures devaient constituer la majorité des personnes sanctionnées et que ceux recevant des sanctions sévères devaient être une minorité. Il a ajouté que les personnes poursuivies pour avoir enfreint la loi devaient être encore moins nombreux.