Dernière mise à jour à 14h50 le 12/03
Zhang Shuo, journaliste au Quotidien du Peuple
Le 11 mars à 8h30, Liu Jianchao, directeur adjoint du Bureau d'Etat de la prévention de la corruption, a accordé une interview aux journalistes au Grand Hall du Peuple à Beijing dans le cadre du « Canal des ministres », avant la 3e réunion plénière de la 4e session de la 12e Conférence Consultative Politique du Peuple Chinois.
M. Liu a révélé la poursuite des derniers développements des travaux multinationaux menés au sujet des biens volés. « L'année dernière, dans le cadre de l'opération ‘Skynet 2015', nous avons rapatrié plus de 1000 personnes de l'étranger, dont plus de 240 officiels. L'année dernière, le nombre de ‘Notices Rouges' (messages d'alerte internationaux émis par Interpol et destinés à communiquer des détails sur des criminels recherchés) s'est monté à 18, et en janvier de cette année, il y en a eu 6 de plus, soit un total de 24 » a-t-il précisé.
Liu Jianchao a ajouté que la Chine a rejoint la « Convention des Nations Unies contre la corruption », et dans ce cadre elle coopère d'une manière ou d'une autre avec tous les pays. Dans certains domaines spécifiques, quel que soient les pays où se trouvent des officiels corrompus qui ont fui la Chine, nous avons des contacts avec eux. Si dans les pays en question, nous arrivons à communiquer avec eux par le biais de divers canaux diplomatiques ou judiciaires, nous nous efforçons d'obtenir leur soutien et leur coopération afin que les éléments corrompus soient rapatriés aussi vite que possible.
Selon M. Liu, actuellement, dans le monde entier, pour lutter contre la corruption dans tous les domaines, tous les pays procèdent à des enquêtes, mais ils cherchent aussi les moyens d'établir des mécanismes de lutte contre des formes de criminalité comme la corruption et le blanchiment d'argent. Dans le cadre de cette coopération, la Chine fait ses propres efforts, mais il est aussi nécessaire d'agir de concert avec la communauté internationale. Il y a deux ans, lors de la réunion de l'APEC qui s'est tenue à Beijing, les pays participants sont parvenus à un consensus important sur la lutte contre la corruption, et publié une « Déclaration de Beijing », établissant également un réseau d'action anti-corruption. A présent, cet ordre du jour se poursuit, s'approfondit, et tous les pays étudient également la façon de continuer à prendre des mesures plus efficaces pour rendre la coopération plus pratique et renforcer la coopération anti-corruption dans la région Asie-Pacifique.