Dernière mise à jour à 09h03 le 21/12
Un tribunal indien a autorisé samedi la mise en liberté sous caution de Sonia Gandhi, la chef du parti du Congrès, principal parti d'opposition, et de son fils Rahul ainsi que de quatre autres hauts dirigeants du parti impliqués dans une affaire de corruption.
La décision a été prise en première instance à New Delhi, quelques minutes seulement après le début du procès dans cette affaire de corruption impliquant un ex-journal publié en anglais, le National Herald.
"La mise en liberté sous caution a été accordée aux six hauts dirigeants du Congrès", a déclaré à la presse Kapil Sibal, avocat du parti et ancien ministre.
Des chaînes de télévision locales avaient précédemment diffusé des images montrant Mme Gandhi et son fils entrant dans le tribunal, accompagnés de l'ancien Premier ministre Manmohan Singh et de la fille de Mme Gandhi, Priyanka Vadra, avec des mesures de sécurité renforcées.
Les six hauts dirigeants du parti du Congrès ont été accusés par Subramanian Swamy, chef du parti au pouvoir Bharatiya Janata (BJP), d'avoir acquis illégalement le bien immobilier du National Herald.
Plus tôt, Mme Gandhi et son fils avaient saisi la Haute cour de Delhi contre les convocations de la cour inférieure, mais avaient été contraints de comparaître.
Le parti du Congrès a accusé le BJP de "vendetta politique" dans cette affaire, accusation démentie par le parti au pouvoir.