Un responsable de la banque centrale chinoise sera nommé au poste de directeur-adjoint du FMI

La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde a annoncé vendredi qu'elle avait proposé Zhang Tao, actuellement vice-gouverneur de la Banque populaire de Chine (BPC), au poste de directeur général adjoint du FMI, et ce à compter du 22 août.

M. Zhang, un vétéran de la banque centrale chinoise, possède de longues années d'expérience dans le domaine des banques et du développement multilatéral.

Il remplacera Zhu Min, dont le mandat de directeur général adjoint du FMI expire à la fin du mois, a déclaré dans un communiqué de presse le FMI, une institution internationale de prêt basée à Washington.

"M. Zhang apporte une combinaison dynamique d'expertise économique internationale, d'expérience dans les politiques du secteur public, et de compétences diplomatiques", a déclaré Mme Lagarde.

Elle a déclaré que M. Zhang possédait également une solide expérience des institutions financières internationales, d'excellentes compétences de communication et de négociation, et une très bonne connaissance des politiques et des procédures du FMI.

M. Zhang a travaillé pour la Banque mondiale et la Banque de développement asiatique de 1995 à 2004, et a été directeur général du département Chine du FMI entre 2011 et 2015.

"De fait, il est très connu et très respecté au sein du Fonds", a déclaré Mme Lagarde.

M. Zhang a également exercé à divers postes au sein de la BPC au cours de sa carrière, notamment comme directeur général du département des statistiques et des études financières, directeur général du département international, et directeur du département des affaires juridiques, a précisé le FMI.

Son prédécesseur Zhu Min exerçait la fonction de directeur général adjoint du FMI depuis la création de ce poste additionnel en juillet 2011.

Il avait été le premier ressortissant chinois à occuper une position aussi élevée au sein du FMI.

Au cours de son mandat, M. Zhu s'est principalement concentré sur les questions d'emploi et de croissance, ainsi que sur divers dossiers relatifs aux Etats financièrement fragiles, aux petits Etats et aux pays à faibles revenus.

Il a grandement contribué au travail du FMI en matière de statistiques, de standards et de codes, a renforcé son Programme d'évaluation du secteur financier, et a contribué à la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, selon le FMI.