Sommet du G20 : le vice-président d'un syndicat argentin salue le rôle de la Chine dans la lutte contre la pauvreté

Le vice-président du Syndicat industriel argentin, Daniel Funes de Rioja, a salué dimanche le rôle de la Chine dans la lutte contre la pauvreté à l'occasion du sommet du Business 20 (B20), qui réunissait des chefs d'entreprise et responsables commerciaux venus notamment des économies du G20.

Selon le site d'information argentin Terra, M. Funes de Rioja a indiqué que la "mondialisation et l'interconnectivité nous offrent des opportunités sans précédent" et souligné que la Chine avait énormément profité du commerce mondial.

"La mondialisation et l'interconnectivité croissante entre les pays et les régions ne font pas que stimuler la croissance et créer des emplois : elles contribuent aussi au développement et à une plus grande inclusion", a-t-il indiqué.

"La Chine a combattu très efficacement la pauvreté grâce à la mondialisation, et non malgré celle-ci", a-t-il déclaré.

Selon M. Funes de Rioja, "le débat sur la mondialisation néglige souvent le rôle extrêmement positif du commerce international dans le développement socio-économique".

Il a toutefois souligné que l'importance de la mondialisation en tant que source d'emplois avait souvent été surestimée.

Il a précisé qu'environ 197 millions de personnes étaient sans emploi dans le monde en 2015, soit 27 millions de plus qu'avant la crise, et que quelque 2,3 millions de personnes perdraient leur emploi cette année.

Il a en outre indiqué que ce qui permet à un pays de profiter de la mondialisation sont ses lois et ses politiques bien plus que sa position géographique.

"Les gouvernements doivent agir pour réaliser leurs objectifs de développement", a-t-il déclaré. "Cela suppose de créer et de promouvoir des environnements commerciaux favorables, de lever les obstacles à la création et au développement des entreprises, et de faire de l'employabilité une priorité dans les programmes nationaux d'éducation et de formation en alignant ceux-ci sur les besoins du marché du travail", a-t-il ajouté.

Le sommet du B20, qui s'est tenu les 3 et 4 septembre en marge du sommet du G20 des 4 et 5 septembre, a attiré plus de 1.100 chefs d'entreprises venus discuter des questions et difficultés actuelles de l'économie mondiale.