Dernière mise à jour à 16h12 le 05/09
Le sommet du G20 qui se tient actuellement à Hangzhou, dans l'est de la Chine, aidera l'Egypte à attirer davantage d'investissements pour relancer son économie chancelante, ont estimé dimanche des économistes et des hommes d'affaires égyptiens.
Lors d'un séminaire organisé par le magazine China Today au Caire, des experts ont discuté de l'importance de la participation de l'Egypte au sommet et des mesures que le pays pourrait prendre pour attirer davantage d'investissements étrangers.
La récession économique mondiale et les solutions que le sommet pourrait offrir sont également au programme du séminaire.
Les experts ont souligné que le sommet du G20, auquel l'Egypte participera en qualité d'invitée d'honneur, est une occasion de promouvoir le partenariat économique sino-égyptien.
Mustafa Ibrahim, membre de l'Association des hommes d'affaires égyptiens, a déclaré que cet événement mondial offrait à l'Egypte une grande opportunité d'attirer des investissements plus importants, car cela contribuerait à relancer l'économie égyptienne, qui est en berne depuis des années.
Le sommet du G20, qui s'est ouvert dimanche pour une durée de deux jours dans un contexte marqué par de multiples risques et défis, vise à trouver un moyen de remettre l'économie mondiale sur les rails de la croissance saine.
Au cours de sa visite en Egypte en janvier, le président chinois Xi Jinping avait invité son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi à assister au sommet du G20 à Hangzhou en tant qu'invité d'honneur.
Dimanche, M. Xi a rencontré M. Sissi avant l'ouverture du sommet. Lors de leur réunion, M. Xi a indiqué que la Chine soutenait fermement les efforts de l'Egypte visant à maintenir sa stabilité et à explorer sa propre voie de développement conformément à ses conditions nationales.
M. Xi a ajouté que les deux parties devraient renforcer leur coopération dans la capacité industrielle, les finances, l'amélioration des moyens de subsistance, la protection de l'environnement et les infrastructures, et coordonner et coopérer étroitement dans les affaires mondiales et régionales.
Le président égyptien a déclaré qu'il souhaitait approfondir les échanges avec la Chine dans des domaines tels que l'industrie, les télécommunications, la technologie, l'agriculture, l'hydrologie, les finances, l'administration locale et les ressources humaines.
Depuis le soulèvement de 2011, les touristes et les investisseurs étrangers, deux des principales sources de devises fortes de l'Egypte, boudent le pays en raison de son instabilité politique et sociale.
Les réserves de change de l'Egypte sont passées de 36 milliards de dollars américains au début de 2011 à 15,54 milliards de dollars à la fin du mois de juillet 2016.