La Chine renforce sa lutte anti-corruption grâce à davantage de coopération internationale

Un avion transportant la fugitive la plus recherchée de Chine, Yang Xiuzhu, est arrivé à la mi-novembre à Beijing, un mois après que l'équipe de la campagne chinoise "Fox Hunt" avait escorté un suspect, dont le nom de famille est Chen, depuis la France.

Yang Xiuzhu, âgée de 70 ans et ancienne directrice adjointe du Département de la construction de la province orientale du Zhejiang, figurait à la première place sur une notice rouge publiée par Interpol listant les 100 fugitifs les plus recherchés de Chine.

M. Chen, recherché pour crimes économiques par la police de la province chinoise du Zhejiang, constitue le premier fugitif rapatrié depuis la France après l'entrée en vigueur, en 2015, d'un traité d'extradition signé entre les deux pays.

Il s'agit d'une affaire importante car elle représente un autre exemple d'extradition réussie de suspects depuis des pays européens, après l'Italie et l'Espagne.

Depuis 2014, 2.442 fugitifs ont été rapatriés en Chine depuis plus de 70 pays et régions, alors que les capitaux récupérés ont atteint 8,54 milliards de yuans. De janvier à novembre de cette année, 908 personnes sont rentrées en Chine, avec des capitaux récupérés de 2,31 milliards de yuans.

La Chine a renforcé sa lutte contre la corruption, le rapatriement de fugitifs et la récupération de capitaux, particulièrement grâce à la coopération internationale, ainsi qu'à la promotion du système international anti-corruption.

Lors du sommet du G20 à Hangzhou, les dirigeants du G20 ont formulé des principes de haut niveau sur la recherche de personnes soupçonnées de corruption et la récupération de capitaux, ainsi qu'un plan d'action anti-corruption 2017-2018 du G20.

"(Ces mesures) ne laisseront aux responsables corrompus aucun lieu où se cacher dans les territoires des membres du G20, ainsi que dans le monde entier", a déclaré le président chinois Xi Jinping dans son discours prononcé lors de la cérémonie de clôture du sommet.

Liu Jianchao, directeur du bureau de la coopération internationale de la Commission centrale de contrôle de la discipline du Parti communiste chinois, a indiqué que la Chine avait renforcé l'établissement et la capacité de ses systèmes liés à la lutte contre la corruption, au rapatriement de fugitifs et à la récupération de capitaux. Grâce à davantage de réussites, la lutte anti-corruption de la Chine a attiré davantage d'attention du reste du monde, a-t-il ajouté.