Dernière mise à jour à 09h50 le 08/07
Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a protesté contre vendredi la tentative de l'Inde de provoquer des différends concernant la zone de Doklam.
Selon l'Inde, conformément à un accord signé avec la Chine, le point de jonction entre la Chine, l'Inde et le Bhoutan ne sera décidé qu'après avoir consulté le Bhoutan, ce qui signifie que la Chine et l'Inde ont reconnu leur divergence sur la question du point de jonction.
En réponse, le porte-parole Geng Shuang, a indiqué que le soi-disant point de jonction, comme son nom l'indique, était un point, et non une ligne ou une zone.
Concernant la jonction, la Convention concernant le Sikkim et le Tibet, signée en 1890 entre la Grande-Bretagne et la Chine, stipule que la section du Sikkim à la frontière Chine-Inde part du Mont Gipmochi, à l'est.
Cependant, l'incursion illégale de troupes indiennes a eu lieu dans la section du Sikkim à la frontière Chine-Inde qui se trouve à plus de 2.000 mètres du Mont Gipmochi et n'a rien à voir avec la jonction, a expliqué M. Geng.
La partie indienne, au mépris de la convention sur la frontière, prend la zone entière de Doklam comme une partie de la jonction. Il s'agit évidemment d'une tentative de troubler le public, a-t-il ajouté.
Selon certaines opinions, la Convention de 1890 n'a plus de signification car la situation a changé après le conflit frontalier Chine-Inde en 1962.
En réponse à une question pour savoir si l'Inde avait reconnu la démarcation de la section du Sikkim à la frontière Chine-Inde après 1962, M. Geng a indiqué que les gouvernements indiens successifs avaient confirmé à plusieurs reprises par écrit la Convention de 1890, sans désaccord avec la Chine sur la démarcation dans la section du Sikkim.
Une fois qu'un traité sur la frontière sera signé, sa légitimité et son efficience ne seront pas affectées par des changements de gouvernements ou du système d'Etat, a noté le porte-parole.